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 Le presbytère virtuel d'un prêtre

Le presbytère virtuel d'un prêtre

Site d'un prêtre catholique engagé au cœur du monde... Voici mon presbytère virtuel, sans porte ni sonnette. Entrez, et venez voir ! Vous voulez voir à quoi ça ressemble un cyber curé ? Venez donc faire un tour chez moi ! La vie c'est trop important pour ne pas la réussir ! .... . . C'est aussi mon objectif ... Pas vous ?


CONTE D'APRES NOËL

Publié par Anonyme sur 21 Décembre 2015, 00:14am

Catégories : #Paraboles et contes d'aujourd'hui, #cadeaux, #Jésus, #enfant

Lorsque les bergers s'en furent allés et que la quiétude fut revenue, l'enfant de la crèche leva sa tête et regarda vers la porte entrebâillée. Un jeune garçon timide se tenait là... tremblant et apeuré.

- Approche, lui dit Jésus. Pourquoi as-tu si peur ?
- Je n'ose... je n'ai rien à te donner, répondit le garçon.
- J'aimerais tant que tu me fasses un cadeau, dit le nouveau-né.
Le petit étranger rougit de honte.

- Je n'ai vraiment rien... rien ne m'appartient ; si j'avais quelque chose, je te l'offrirais... regarde.
Et en fouillant dans les poches de son pantalon rapiécé, il retira une vieille lame de couteau rouillée qu'il avait trouvée.
- C'est tout ce que j'ai, si tu la veux, je te la donne.
- Non, rétorqua Jésus, garde-la. Je voudrais tout autre chose de toi. J'aimerais que tu me fasses trois cadeaux.
- Je veux bien, dit l'enfant, mais que puis-je pour toi ?

- Offre-moi le dernier de tes dessins.
Le garçon, tout embarrassé, rougit. Il s'approcha de la crèche et, pour empêcher Marie et Joseph de l'entendre, il chuchota dans l'oreille de l'enfant Jésus :
- Je ne peux pas... mon dessin est trop moche... personne ne veut le regarder !
- Justement, dit l'enfant dans la crèche, c'est pour cela que je le veux... Tu dois toujours m'offrir ce que les autres rejettent et ce qui ne leur plaît pas en toi.

Ensuite, poursuivit le nouveau-né, je voudrais que tu me donnes ton assiette.
- Mais je l'ai cassée ce matin ! bégaya le garçon.
- C'est pour cela que je la veux... Tu dois toujours m'offrir ce qui est brisé dans ta vie, je veux le recoller...

Et maintenant, insista Jésus, répète-moi la réponse que tu as donnée à tes parents quand ils t'ont demandé comment tu avais cassé ton assiette... Le visage du garçon s'assombrit, il baissa la tête honteusement et, tristement, il murmura :
- Je leur ai menti... J'ai dit que l'assiette m'avait glissé des mains par inadvertance ; mais ce n'était pas vrai... J'étais en colère et j'ai poussé furieusement mon assiette de la table, elle est tombée sur le carrelage et elle s'est brisée !
- C'est ce que je voulais t'entendre dire ! dit Jésus. Donne-moi toujours ce qu'il y a de méchant dans ta vie, tes mensonges, tes calomnies, tes lâchetés et tes cruautés. Je veux t'en décharger... Tu n'en as pas besoin... Je veux te rendre heureux et sache que je te pardonnerai toujours tes fautes.

Et en l'embrassant pour le remercier de ces trois cadeaux, Jésus ajouta :
- Maintenant que tu connais le chemin de mon Cœur, j'aimerais tant que tu viennes me voir tous les jours...


Anonyme

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B
Merci de nous rappeler que Jésus nous aime comme nous sommes !
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M
comme c'est beau à lire , mais tellement irréel à comprendre , si ce n'était pas un nouveau né je penserai au petit prince de saint ex ...je viens de finir de lire une revue scientifique sur les questions clés de la formation et des énigmes de l'univers, où l'on parle des distances en années lumière , du big bang , des trous noirs , etc , alors 2015 ans c'est quoi dans tout cela ????? je n'arrête pas de me poser cette question<br /> parce que même irréelle cette naissance donne de l'espoir à qui veut y croire , je souhaite un bon noël à tout le monde
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A
je pense a ma mamie decede depuis longtemps qui me racontait des histoires de st françois d'assise,de st germaine,et qui malgré sa maladie leucemie, gardais le sourire,c'etait en 1965,et elle me disaitdans le ciel, il y a une etoile qui se nomme esperanceet bien l'avent c'est cela, la vie c'est cela,
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M
En ce temps -là, il n'y a plus d'étoiles dans le ciel, ni sur la terre d'ailleurs. Chez eux il fait toujours sombre. Il n'y a rien nulle part. Attendre : quand il fait Nuit, quand il n'y a rien nulle part, que peut-on faire d'autre sinon s'asseoir , fermer les yeux et attendre ? Ils attendent que l'amour enfin se mette à durer toujours, que la tendresse soit fidèlement au rendez-vous,que la terre soit une table où chacun puisse prendre place et se servir du pain quotidien, ils attendent que la justice et le droit s'établissent dans les états, ils attendent que la vie soit meilleure, ils attendent que l'esprit humain développe toute son énergie à réaliser des projets de bonheur, ils attendent que Dieu se montre un peu et qu'Il parle et qu'Il vienne chez eux, parce qu'ils pensent qu'Il est un peu responsable d'eux. Ils attendent et ils commencent à se lasser.Quand il fait Nuit, que peut-on faire d'autre sinon crier pour expluser l'angoisse face à la nuit qui encercle.Ca en arrange quelques uns, ils sont à l'aise dans la nuit : qui peut les voir ? qui peut les juger ?Puis il y a ceux qui depuis toujours crient, mais qui attendent depuis tant d'existences, les résistants obstinément confiants.Avec leurs faibles forces , ils essaient de se redresser et de se réunir , parce qu'ensemble on est plus fort pour faire face à la nuit. Ils sont sur le point d'abandonner, c'est alors qu'ils entendent  comme une parole , c'est alors qu'ils recoivent la petite musique qui se plante dans leur coeur si lourd. Ils entendent et ils reçoivent. Aux confins de leur coeur où tout est brouillé, ils entendent une parole. Alors lentement ils se redressent comme après un long sommeil. La petite musique venue d'on ne sait où,  les met debout. Rien n'aurait pu les retenirr. Ils prennent la route, Les uns partent de la campagne où il y a du bon air mais où l'espoir est rare,  les autres quittent les files , remplissent des formulaires pour obtenir le droit du travail,  certains sortent des hôpitaux mais quelques uns restent dans leur lit et ont juste la force d'agiter la main et de chuchoter à ceux qui partent : "pensez à nous, notre corps, laissez-le ici, mais emportez-nous avec vous dans votre coeur , dans votre âme." C'est une foule immense qui se met en route : ils viennent de la guerre, de la faim, de l'injustice, de la dignité bafouée, de la pauvreté, du malheur, de la souffrance de la solitude et de grandes épreuves. Les uns soutiennent les autres ce qui est normal lorsqu'ensemble on traverse la nuit.Ils marchent longtemps, avec la petite musique qui les accompagne discrète.A un moment donné, alors que sur le chemin, au milieu des poussières et des rocailles qui leur écorchent l'espoir, c'est alors qu'au loin ils distinguent un tremblement de lumière, quelqu'un qui courait vers eux les bras largement étendus et qui traçait dans les ténèbres deux barres de lumière.Ils s'attendaient à un phénomène sortant de l'ordinaire et ils se touvent en face d'un homme tout semblable à eux, un étrange sourire est posé sur son visage. Au-dessus de l'inconnu,  une étoile s'allume.Qui l'envoie ? De qui est-il le messager ? Qui lui donne le courage de traverser la nuit pour venir jusqu'à eux. Ce qui leur parâit curieux c'est que l'inconnu semble les connaître. Il tend vers eux ses deux bras largement étendus comme s'il voulait les protéger. C'est de là ,ils en ont claire conscience, que la petite musique s'écoule comme d'une source jaillissante .L'inconnu leur sourit et leur dit. "De quoi avez-vous peur ? Qu'espériez-vous donc tout en marchant? Votre coeur est lent à croire? Ne saviez -vous pas que la Lumière est venue dans le monde et que les ténèbres n'ont pas pu l'arrêter ? L'inconnu les regarde et ajoute "VENEZ"Ils traversent des pays nombreux. Voient des hommes et des femmes et même des enfants couchés, incapables de se relever de leur détresse , paralysés dans leurs chagrins. Mais au fur et à mesure qu'ils avancent, ils deviennent innombrables, un peuple en marche, un monde émergeant tout lentement de l'épaisseur de la nuit. Ils remarquent que le ciel s'est rallumé et qu'une étoile file son sillage de lumière juste devant eux.Après avoir longemps marché, sur une colline toute chauve ils distinguent une clarté, ils pressent le pas et ils finissent par arriver près d'un hangar. L'inconnu s'approche et pousse la porte puis il recule et leur fait entendre la petite musique, sa mission s'achève ici.Ils entrent lentement, tous, personne ne reste dehors. D'abord ils ne voient rien, il en va toujours de même lorsqu'on vient de la nuit et qu'on passe à la pleine clarté. Puis ils voient la paille, un âne, un boeuf et des moutons. Ils reçoivent une douce chaleur; ils s'approchent et ils distinguent, une femme, sur ses lèvres un sourire pareil à un fruit de soleil. Un homme est assis à côté d'elle. Ils s'approchent encore pour mieux chercher et ils voient émergeant de la paille un minuscule bébé endormi.Un nouveau-né, ils sont venus pour ça ? Tout ce long chemin pour une naissance ! ils étaient venus pour trouver une puissance et les voilà devant un paquet de faiblesse !Quand donc les promesses tiendraient-elles parole?  La confiance est-elle impossible ? A qui accorder la foi ? Ils n'entendent plus la musique, la nuit gagne, ils sont prêts à partir pourtant l'un d'entre eux n'a pas bougé. Il s'est mis à genoux et tendrement, prend la main du nouveau-né.Tous ceux qui marchent en tête du triste cortège de retour, entendent les paroles de celui qui est à genoux : "voici la joie du monde, cette main si petite, cette faiblesse si grande voici le salut du monde "L'homme à genoux continue et il est saisi de lumière : venez, cet enfant allège votre fardeau, vous porte sur l'autre rive, il est notre guérison, avec lui le pain descend du ciel pour nourrir  tous les affamés. Le peuple immense se met à genoux, touchent l'enfant comme pour le carresser et s'imprégner de sa chaleur : maintenant nous pouvons repartir, nos yeux ont vu le salut, il nous faut l'annoncer à tous ceux qui attendent encore dans la nuit."Vous êtres pauvres, vous n'en pouvez plus, vous pleurez, vous êtes malades, vous avez renoncé à l'espoir, vous êtes oubliés, vous êtes trompés, vous rêvez d'amour, venez tout près de moi ! si je suis né, si je suis venu dans le monde c'est pour que vous ayez la joie et que vous l'ayez en plénitude et pour toujours ! venez : pour vous je donne ma vie"Ceux qui ont regardé l'enfant ont reçu le pouvoir de faire reculer la nuit. Dans leur coeur il fait jour depuis qu'ils ont vu l'enfant, la confiance leur est née.  Bon Avent !
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