CrimeS contre l’Humanité

Publié par Miniritou sur 14 Janvier 2024, 20:40pm

Catégories : #Gaza, #Israël, #Hamas, #guerre, #crime contre l'humanité, #Justice, #Moyen-Orient

L’attaque du Hamas en Israël le 7 octobre 2023 est un crime contre l’Humanité : des atrocités abominables envers des familles, des enfants : des faits barbares inimaginables... Les terroristes qui ont attaqué Israël sont des animaux qui n’ont plus rien d’humains. Ils ont perpétré des actes d’une violence et d’une horreur inqualifiable. Ces événements qui se sont déroulé sur quelques heures ont surpris toute la communauté internationale et les autorités israéliennes en premier lieu !

Aujourd’hui, depuis des semaines, depuis des mois, les images qui arrivent de Gaza sont peu nombreuses, ou bien soigneusement sélectionnées. Pourtant, on sait, on imagine la violence et la répression qui touche tous les habitants de Gaza même si les statistiques des victimes palestiniennes ne sont comptabilisées que par le Hamas. La riposte d’Israël fait l’objet d’une médiatisation limitée, policée, avec des porte-paroles bien formés par le gouvernement Netanyahou pour une communication aseptisée. Certaines atrocités rapportées ont donné lieu à des condamnations internationales et une qualification de Génocide de la part des Nations-Unis.

Nous assistons donc, officiellement, avec préméditation à un crime contre l’Humanité qui touche deux millions de personnes, crime organisé par un Etat qui souhaite se défendre, en riposte à un autre crime qui a sidéré toute la société israélienne. A Gaza, tous les traités internationaux de protection des civils sont bafoués et la famine guette. Les timides condamnations internationales, en relevant tout de même l’action inattendue de l’Afrique du Sud au tribunal pénal international, ne sauront freiner le gouvernement israélien qui poursuivra « jusqu’au bout » ses bombardements pour exterminer un ennemi invisible. Quand saura-t-on que l’objectif est atteint ?

J’ai exterminé une colonie de rats dans mon poulailler, mais sans savoir s’il n’en restait plus aucun dans les galeries souterraines qu’ils avaient creusées ! Et rien ne me garantissait qu’ils n’allaient pas revenir…

Comparons ce qui n’est pas comparable. Si les camps de concentration avaient été découverts en 1940, aurait-on pu imaginer que les Alliés bombardent intensément tous les alentours des camps où devaient résider les gardiens SS de ces lieux abominables d’extermination ? Les bombes atomiques sur deux villes japonaises avaient pour but de faire capituler les dirigeants nippons. La riposte des dirigeants d’Israël a pour but avoué d’exterminer un ennemi, le Hamas : mais cet ennemi est polyforme ; ses structures dépassent largement le territoire de Gaza. Le Hamas justifie ses actes, avec les moyens d’une terreur abominable, pour faire avancer la cause palestinienne et un avenir pour ce peuple apatride.

Les extrémistes d’Israël, avec la bénédiction ou l’inertie des différents gouvernements successifs au pouvoir, ont truffé la Cisjordanie de colonies de peuplement. Les colons israéliens chassent de leurs terres les palestiniens, arabes, musulmans ou chrétiens. Certains ministres ne se cachent même plus de vouloir également chasser toute la population palestinienne de Gaza !

La situation du Proche-Orient est complexe et elle n’est pas nouvelle : on ne peut prendre parti pour l’un contre l’autre. Israël n’est pas le méchant et Gaza le gentil ! Les « apparatchiks » israéliens et les autorités palestiniennes quasiment invisibles sont les vrais responsables des massacres qui se produisent et se renouvellent. Le Hamas prend en otage des innocents israéliens et des milliers de familles palestiniennes. Mais désormais sorti d’une solution politique à deux Etats, Israël se prépare un avenir douloureux long et sanguinaire parce que l’injustice et l’aspiration d’un peuple palestinien à la liberté, à la souveraineté sur leur terre, comme l’aspiration d’Israël la sécurité ne pourront jamais se bâtir sur l’injustice, sur la peur et l’oppression, avec des chars et des roquettes.

De la crèche à la croix, il n'y a qu'un pas...

Le cri du paysan

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