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 Le presbytère virtuel d'un prêtre

Site d'un prêtre catholique engagé au cœur du monde... Voici mon presbytère virtuel, sans porte ni sonnette. Entrez, et venez voir ! Vous voulez voir à quoi ça ressemble un cyber curé ? Venez donc faire un tour chez moi ! La vie c'est trop important pour ne pas la réussir ! .... . . C'est aussi mon objectif ... Pas vous ?

La vie humaine piétinée

Publié le 21 Octobre 2024 par Miniritou in dignité humaine, respect, pro-life, IVG, euthanasie, peine de mort, assassinat, meurtres, massacres, Avortement, Amour, Paix, Vie

La vie humaine piétinée

Depuis longtemps déjà et de plus en plus, je constate que la vie humaine n’a pas beaucoup de valeur pour nombre de nos contemporains. Comment est-il devenu si banal de tuer un professeur, de massacrer un rival ou de flinguer un ennemi, de frapper mortellement sa compagne ou d’assassiner ses enfants avant de se donner la mort ? Les faits divers du quotidien nous présentent des situations plus tragiques les unes que les autres où la vie humaine est bafouée, piétinée, négligée ou anéantie ! Chaque jour aussi, on est habitué à être informé d’un bombardement ici qui a fait 100 victimes innocentes, d’un massacre par-là qui a tué femmes et enfants. Pourquoi en est-on arrivé là ? Où va s’arrêter l’engrenage de la mort et la folie humaine autodestructrice ? Certes, par le passé, l’absence de médiatisation des génocides et des faits divers ne les rend pas moins sordides ni moins nombreux. Mais ces dernières années, quelque chose a changé dans le paradigme de l’humanité. Jadis, on rendait aux coupables la monnaie de leur pièce et on assistait la veuve et l’orphelin. Aujourd’hui a contrario, la peine de mort a largement reculé dans de nombreux pays : on refuse de donner la mort à un homme criminel. Mais paradoxalement, on est devenu assassins pour les innocents, en inventant la mythe qu’un enfant à naître n’est pas un enfant, et que l’avortement n’est en rien criminel, bien au contraire : il est devenu un droit constitutionnel à universaliser ! Et gare à celui qui oserait remettre en cause ce dogme républicain ! On envisage aussi sereinement de proposer une mort aseptisée aux malades incurables ou à ceux devant qui la médecine se trouve impuissante à soulager. La piqûre, ça coûtera moins cher à la Sécurité Sociale ! Les défenseurs de la vie sont devenus indésirables. Peut-on être opposé à la peine de mort et défendre l’avortement ? Peut-on être opposé à l’IVG et défendre le « droit au suicide assisté » ? Quelle logique !

Alors que son comité a attribué cette année le prix Nobel de la Paix à une organisation japonaise, Nihon Hidankyo qui milite pour la disparition des armes nucléaires, Mère Térésa, lauréate en 1979 du même prix Nobel a déclaré en recevant ce prix : « Le plus grand destructeur de la paix aujourd’hui est le crime commis contre l’innocent enfant à naître. Si une mère peut tuer son propre enfant, dans son propre sein, qu’est-ce qui nous empêche, à vous et à moi, de nous entre-tuer les uns les autres ? » Comme humain, je ne vois là qu’une logique implacable : qi on peut tuer un petit, on peut tuer n’importe qui ! Non, il n’y a pas de sous-humains qui n’auraient pas droit de vivre et d’être aimés parce que d’autres l’ont décidé. Comme chrétien, et dans mon ministère de prêtre, je suis toujours plein de tendresse et de compassion, accueillant et bienveillant avec toutes les détresses humaines : des femmes qui ne voient pas d’autre solution que de renoncer à leur grossesse, des malades crucifiées qui appellent la mort comme une délivrance : Jésus n’a jamais rejeté ou condamné celui qui commettait l’irréparable… Mais mon devoir d’humain est de défendre la vie, pas à moitié, pas seulement dans des circonstances qui me conviennent, mais défendre la vie coûte que coûte, quoi qu’il en coûte, et promouvoir la vie pour promouvoir le respect de tout être humain ; défendre la dignité de toute personne humaine, même mon ennemi, même celui qui me menace ! La seule exception à cette règle intangible est évidemment la légitime défense. Encore faut-il que la conscience humaine, devant chaque situation de péril, définisse les contours de son application pour ne pas asservir la légitime défense aux puissants pour écraser le pauvre qui a aussi le droit de vivre en sécurité, sur une terre et dans des conditions de dignité conformes aux Droits humains.

 

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