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 Le presbytère virtuel d'un prêtre

Site d'un prêtre catholique engagé au cœur du monde... Voici mon presbytère virtuel, sans porte ni sonnette. Entrez, et venez voir ! Vous voulez voir à quoi ça ressemble un cyber curé ? Venez donc faire un tour chez moi ! La vie c'est trop important pour ne pas la réussir ! .... . . C'est aussi mon objectif ... Pas vous ?

En avance pour les sépultures ! En retard pour les messes du dimanche !

Publié le 16 Septembre 2013 par Bernard Azémar, prêtre in Eucharistie, obsèques, messe, paroisse

Les habitudes ! Celles prises depuis des années et ancrées dans un ensemble de population, dans un « collectif »... peuvent-elles être un jour modifiées ? Il est permis de rêver.

 

 

Nous avons tous constaté dans nos régions deux phénomènes contradictoires qui donnent à réfléchir aux prêtres et autres responsables (laïcs) de la Pastorale.

 

Deux attitudes que nous pouvons et devons remettre en question :

 

 

 

l  Un certain nombre de personnes – il s'agit surtout de voisins, d'amis et de vieilles connaissances – attendent à la porte ou dans la proximité de l'église, trois quarts d'heure avant la célébration des sépultures !

 

l  Le Dimanche – qui est le jour du Seigneur – marqué par la Célébration de la messe ou de l'Eucharistie dans les villes et villages qui ont la chance, et le bonheur, d'avoir l'église ouverte ce jour-là, il n'est pas rare de voir arriver quelques paroissiens en retard, et même parfois très en retard, semble-t-il pour « prendre un air de messe ». S'agit-il des mêmes personnes ?! Cele doit bien être le cas, quelquefois ! Cette deuxième habitude est pour le moins regrettable.

 

 Pourquoi en est-il ainsi ? Pourquoi cette contradiction ?

Réfléchissons un peu sur ces deux comportements.
 

Quand il s'agit d'être solidaire avec les familles éprouvées, nous savons manifester notre présence et prendre le temps d'accomplir une démarche d'humanité. Question de respect et de fraternité attentive.

 

Quand vient le moment de célébrer le Christ mort et ressuscité, le Vivant qui donne sens à nos vies et ouvre nos horizons humains sur la lumière que nous apporte Sa Pâques (= le SALUT), nous ne prenons pas garde au mystère qui se joue et se vit à cette Heure et à cet endroit-là, et nous manquons d'égards et de reconnaissance envers le Don du Seigneur, envers la grâce inouïe que Dieu nous fait.

 

Mais c'est ainsi, c'est la réalité; et pourtant, n'en prenons pas notre parti. Ne serait-ce pas tout simplement parce que nous restons encore dans le registre de la religion, de notre religion, c'est à dire que nous nous relions par un geste (un « effort ») personnel à un Dieu plus ou moins vague, et que nous n'avons pas encore vraiment découvert le Christ présent aujourd'hui à Sa façon dans nos coeurs et dans nos vies, et dans la vie du monde aussi, ce qui est l'essentiel de la FOI, de la foi chrétienne.

 

Il y a encore un passage, des passages à faire.

Jésus et Son Eglise nous proposent des moyens et des temps forts pour progresser dans notre vie d'enfants de Dieu.
 

Mais quellle est notre FOI ?

 

En avance pour les sépultures ! En retard pour les messes du dimanche !
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A
<br /> Pour quelle raison lisons-nous la Parole de Dieu pendant la messe ? par Jean-Yves Garneau, SSS <br /> La Parole de Dieu insérée dans la liturgie n'a pas uniquement pour but d'être lue et entendue, comprise et méditée. Cet aspect est toujours là, car la liturgie est le lieu de la Révélation de Dieu en Jésus Christ. Ce qui est particulier à l'action liturgique, c'est que la Parole est aussi célébrée. Nous ne sommes pas des hommes et femmes réunis en cercle d'études pour analyser la Bible, pendant la messe. Nous y sommes pour accueillir la Parole en étant conscients que non seulement nous faisons mémoire de cette Parole-là, mais qu'elle est redite par Dieu lui-même et par le Christ lui-même. Dieu parle encore, le Christ proclame encore son Évangile. Il ne s'agit donc pas uniquement de l'histoire. Nous nous référons au passé pour comprendre notre présent.<br />
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A
<br /> <br /> <br /> <br /> chronique du 4 septembre 2009<br /> <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> Pour quelle raison lisons-nous la Parole de Dieu pendant la messe ?<br /> La Parole de Dieu insérée dans la liturgie n’a pas uniquement pour but d’être lue et entendue, comprise et méditée. Cet aspect est toujours là, car la liturgie est le lieu de la Révélation de Dieu en Jésus Christ. Ce qui est particulier à l’action liturgique, c’est que la Parole est aussi célébrée. Nous ne sommes pas des hommes et femmes réunis en cercle d’études pour analyser la Bible, pendant la messe. Nous y sommes pour accueillir la Parole en étant conscients que non seulement nous faisons mémoire de cette Parole-là, mais qu’elle est redite par Dieu lui-même et par le Christ lui-même. Dieu parle encore, le Christ proclame encore son Évangile. Il ne s’agit donc pas uniquement de l’histoire. Nous nous référons au passé pour comprendre notre présent.<br />      La Parole proclamée à l’intérieur de la célébration a aussi un but pédagogique. Elle éclaire la foi des gens et invite à une adhésion à toute l’Écriture. Justement, lorsque nous professons notre foi par le Credo, celui-ci englobe l’ensemble de la Bible. « Je crois en Dieu, créateur du ciel et de la terre » rappelle la Genèse. Le résumé de la vie, la mort et la résurrection de Jésus Christ renvoie aux évangiles, et la croyance en la résurrection de la chair et la vie éternelle réfère au livre de l’Apocalypse. La liturgie devient ainsi le lieu de la profession de foi et de l’adhésion à l’ensemble de la Parole, à chaque dimanche.<br />      Enfin, on peut noter la séquence des lectures de la Parole dans la liturgie, qui est différente de l’ordre des textes bibliques. Dans une Bible, on trouve d’abord les livres de l’Ancien Testament, suivis par les quatre évangiles, puis les lettres et les autres écrits. La Bible se présente comme une histoire linéaire, en quelque sorte – le passé d’avant Jésus, la vie de Jésus et « l’après Jésus ». Toutefois, la liturgie fonctionne autrement. On lit l’Ancien Testament en premier. La deuxième lecture provient de l’époque après Jésus, et c’est en troisième lieu qu’on entend les évangiles et la vie de Jésus. La liturgie de la Parole n’est pas organisée historiquement, mais plutôt selon l’importance des textes. C’est l’Évangile, la Parole de Jésus, qui est le sommet. C’est pour cela qu’on se lève au moment de l’Évangile – parce qu’il annonce non seulement la résurrection de Jésus, mais aussi la promesse de notre propre résurrection.<br /> Jean-Yves Garneau, SSS directeur de la revue Prêtre et Pasteu<br /> <br /> <br /> <br />
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A
vois cette lumiereje suis làpas de grand discoursje suis là
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C
On est en avance pour les sépultures afin d'être sûrs de trouver une place pour se garer près de l'Eglise (surtout un jour de semaine, parking payant...) et une place dans l'Eglise. Le dimanche, il y a toujours de la place dedans comme dehors 
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J
Un jour, un missionnaire d'Amérique latine remontait vers sa mission en zone montagneuse  avec des amis. Ils avaient décidé de s'arrêter à mi pente dans une petite chapelle pour célébrer l'Eucharistie. Quand ils y sont arrivés, ils ont trouvé plein de monde qui les attendaient. Le prêtre leur a demandé : "Que voulez-vous ?" Quelqu'un a répondu : "Nous avons faim de messe".Quand je pense à tous ces gens qui habitent tout près de l'église et qui ne vont à la messe que pour les sépultures....
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