En cette période de crise, si le Bon Dieu nous filait un coup de main et décidait de nous donner un ballon d’oxygène dans nos agendas de rentrée bien remplis ? Si le Bon Dieu décidait d’accorder une 25ème heure à chacune de nos journées ? Croyez-vous qu’on aurait davantage de temps pour la prière, la rencontre de nos proches, de nos voisins… Du temps pour lire, pour s’occuper des enfants, pour aller rendre visite à la grand-mère à la maison de retraite ?
Nous aurions vite fait de trouver des occupations, toutes plus importantes les unes que les autres pour combler ce temps neuf. Nos occupations suivent l’espace qu’on accorde à chacune d’entre elle.
Si nous attendons d’avoir le temps pour faire les choses qui nous semblent importantes et que nous remettons au lendemain, nous ne l’aurons jamais !
Dire : « Je n’ai pas le temps ! » est un prétexte fallacieux. Le temps on le prend si on décide de le prendre. Il s’agit de faire des choix. Des choix qui équilibrent notre vie : vie familiale ; vie professionnelle ; vie sociale ; vie spirituelle. Nous trouvons toujours du temps pour manger ou dormir car nous savons que c’est indispensable. Les activités, les rencontres, la prière, la messe du dimanche, l’engagement que je prends dans une association ou dans la paroisse, sont-ils des priorités nécessaires à notre vie ? Pour choisir des priorités qui s’accordent avec notre conscience, il faut déjà prendre le temps de le faire, et se donner les moyens de le vivre.