Quand le Père Noël aura pris toute la place...
Quand les seuls cadeaux seront ceux qui rempliront les poches des commerçants...
Quand la fièvre acheteuse se sera emparé de tout et de tous...
Quand la réussite de Noël se mesurera au nombre de dindes qui seront passés à la casserole...
Quand le bien manger et le bien boire, si possible avec gaspillage organisé, fera oublier ceux qui crèvent de faim...
Quand les illuminations et les guirlandes électriques auront remplacé la quête de la vraie Lumière...
Quand les retrouvailles en famille se limiteront à des vœux formels, à des paroles convenues, et à des habitudes nécrosées...
Quand les cloches sonneront dans le vide et dans le froid sans plus atteindre les cœurs anesthésiés...
Quand le petit Jésus de plâtre ou de cire aura été chassé de nos places ou de nos vitrines pour cause de laïcité intolérante, et que la crèche dans nos maisons restera au grenier...
Quand le sapin de Noël en plastique sera une décoration comme une autre...
Quand la porte de nos cœurs se fermera sur nos certitudes, incapables de nous émerveiller pour revenir à la source du premier Noël,
alors ce sera la fin ou la faim…
Alors le combat entre le gros bonhomme rouge qu’on voit partout, mais qui n’existe que dans les rêves, et le bon Dieu, qui se cache derrière le visage d’un petit enfant depuis 2000 ans, ce combat là aura cessé.
Pour le meilleur ou pour le rire ? HO HO HO ! Noël, c’est bien la fête de l’amour fou de Dieu. Mais quel est donc ce Dieu qui fait toujours le même chemin pour rejoindre notre humanité !