Avez-vous remarqué comment notre société est arrivé, peu à peu à « marchandiser» jusqu’aux choses les plus intimes et les plus précieuses de l’humanité ?
Par exemple, parlons vie affective : en démontrant que l’amour est risqué, il faut désormais se munir de préservatifs (de toutes les couleurs et à tous les goûts) pour ne pas choper le SIDA. Pour éviter une grossesse, il faut des contraceptifs (pilules et stérilets) qui font le bonheur de l’industrie pharmaceutique. Quand un enfant se présente et qu’il n’est pas désiré et attendu, on a inventé l’IVG qui permet de résoudre pas mal d’erreurs ou d’imprévus.
Je ne réagis pas sur l’opportunité d’utiliser ou pas ces moyens techniques, prophylactiques, selon le comportement de chacun (d’autres articles sur ce blog s’intéressent à ce sujet là… ICI et ICI) mais bien quant aux enjeux profonds, anthropologiques, des comportements actuels.
Laisser croire que l’amour, ça s’apprend devant la télé ou sur Internet, qu’il s’agit d’avoir des sex toys, des capotes et la pilule pour être capable d’aimer, qu’il est bon de multiplier les expériences amoureuses pour devenir « bon » en amour, est un leurre que bien peu de gens dénoncent. L’hégémonie et l’omerta qui règne sur le domaine de la vie affective et sexuelle, en décrétant « chacun ses choix » provoque des drames humains et des blessures irrémédiables !
Certes, il est possible d’acheter le plaisir, d’acheter et de commercialiser le sexe, d’apporter à la vie sexuelle des outils et des instruments… Il est possible de manifester l’amour dans des gestes d’attention, des cadeaux, St Valentin et compagnie … Mais l’amour, l’Amour n’a rien à voir avec tout cela. L’amour est un cadeau, un pur et un grand cadeau, celui qui se figurera un jour qu’il pourra « acheter de l’amour en bouteille » tout ce qu’il obtiendra, c’est un profond mépris ! ( Cantique des Cantiques, 8, verset 7)
La seule perspective admissible, à la rigueur serait d'avoir seulement de l'amour à revendre ! Mais point besoin d'argent dans ce cas là !