Dans ce temps de carême, l'ouverture aux pauvretés et aux précarités est un chantier prioritaire de l'Eglise. Les premiers mots du pape François rappellent d'ailleurs cela avec force ! La solidarité prêchée et vécue par bien des chrétiens laisse entrevoir des engagements nombreux de chrétiens dans tous les domaines de la charité, du soutien de toutes les pauvretés, qu'elles soient matérielles, intellectuelles ou spirituelles.
L'attention à ceux que la vie a blessés, que la société moderne laisse de côté revêt, pour moi comme pour de nombreux prêtres et de chrétiens, une importance particulière, sans doute à aiguiser et à développer encore.
Il existe pourtant aussi un autre chantier fondamental, parce que de sa préservation et de sa sauvegarde,
découle le Bien des générations à venir. Ce chantier, ce combat d'aujourd'hui engage l'humanité sur un chemin de vie ou de mort. Ce combat qui doit aussi, à mon sens, avoir priorité
aujourd'hui : c'est la défense de la famille !
Le respect de la filiation, l'encouragement de la stabilité familiale, le souci que tous les enfants puissent avoir les meilleures chances de leur côté, tout cela
doit nous mobiliser AUJOURD'HUI car c'est l'avenir de la société, de l'humanité, qui est en cause.
Les projets de loi iniques qui prétendent redéfinir les contours de la vérité anthropologique, qui veulent inventer une humanité nouvelle, aseptisée des différences, ces projets de loi doivent, à mon sens, être combattus avec la plus farouche des vigueurs !
Chrétien, je ne peux penser un instant qu'un enfant puisse devenir légalement un produit de consommation courante, que la maternité puisse devenir lucrative, que l'orientation sexuelle d'une personne puisse servir de revendication à l'égalité. La loi ne peut obtenir ce que la nature refuse, sinon l'humanité se condamne à sa propre déchéance. Elle piétinerait l'ordre de la nature, comme elle le fait hélas déjà depuis si longtemps à travers la sur-exploitation des ressources de notre planète.
Non l'humain n'est pas à vendre, n'en déplaise à Mme la Garde des Sceaux !
C'est pour cela que la manifestation nationale du 24 mars à Paris a tout mon soutien !