Une entreprise de destruction massive
Quand on pille ton héritage, ne te sens-tu pas en droit de réagir ?
Les priorités du gouvernement, et de la majorité parlementaire, pas les priorités affichées avec lesquelles on ne peut qu’être en accord : lutte contre le chômage, les déficits publics… je parle des priorités effectives qui ressemblent à une entreprise de destruction massive de la société française, de la famille, de l’être humain… Ces priorités qui devraient passer en deuxième position devant tant de défis à relever, ces priorités là sont celles qui occupent le débat ou qui sont même insidieusement votées sans que de vrais débats puissent donner lieu à une prise de conscience des enjeux profonds qui sont mis en cause dans ces questions : le mariage homosexuel et la théorie du genre ; la recherche sur l’embryon ; les lois bioéthiques ; la régulation ou dépénalisation de la drogue avec salles de shoote ; la loi pour accompagner la fin de vie, autrement dit l’euthanasie.
Les motivations affichées semblent généreuses et respectables : égalité de tous devant la loi ; la liberté de mourir dignement ; la recherche thérapeutique. De beaux idéaux qui devraient faire l’unanimité de l’opinion publique ! Tellement évident que des centaines de milliers de français, conscients qu’on est en train de leur vendre des vessies pour des lanternes, se lèvent et manifestent leur désaccord. Pire que ça, on dédaigne leur voix, on enferme leur conscience en retranchant ces débats derrière la représentation démocratique qu’est le parlement et qui doit exprimer la voix du peuple par son vote souverain.
La gravité des enjeux de ces questions de société est immense. Derrière la prétendue égalité revendiquée par les partisans du « mariage pour tous » se cache une destruction en bonne et due forme de la famille, de la complémentarité homme/femme, et pas seulement vis-à-vis des enfants dans l’adoption ou la fabrication d’enfants sur mesure. C’est l’existence même de la société qui est en cause, c’est l’existence humaine dans son vivre ensemble qui est menacée par la dénaturation de l’élément fondamental qu’est le mariage dans une société. Les arguments en faveur de la reconnaissance du mariage gay sont pauvres : d’autres pays l’ont fait avant nous ; égalité de droits ; reconnaissance de situations existantes ; lutte contre l’homophobie… Celui qui réfléchit un peu prend conscience de la futilité des arguments avancés : ce qui se fait ailleurs est-il légitime et un progrès ? L’égalité peut-elle par décret instaurer la justice face à des différences insurmontables ? Tout ce qui existe est-il forcément une bonne chose à légaliser ? La différence de traitement de situations différentes est-elle une discrimination ?
Avec la confusion des genres et le relativisme absolu que les lois sont en train de mettre en place, avec la marchandisation de l’être humain, c’est toute la société qui prépare sa ruine. Les enfants à naître n’ont pas droit à être reconnus. Les vieillards agonisants seront bientôt en sursis, trop coûteux à accompagner, au vu des déficits de la sécu : on les poussera gentiment vers la sortie … Les enfants nés, mais pas comme il faut seront bientôt supprimés (une proposition de loi dans un pays vise l’élimination des enfants anormaux avant l’âge de 5 ans !) Et on propose de distribuer dans tous les collèges des préservatifs afin que des gamins de 6° puissent baiser sans risque pour découvrir très tôt que la capote est le remède miracle à tous les problèmes de contamination et de grossesses précoces.
Citoyen, il est encore temps de te réveiller et de te lever pour combattre la culture de mort qu’on te présente comme un progrès pour l’humanité. L’humanité en progrès, c’est l’humanité débarrassée des individus gênants, inutiles, non désirés ? L’humanité nouvelle, c’est celle qui choisit de se réaliser sur la liberté individuelle, au mépris des lois naturelles et des complémentarités légitimes ? L’humanité du XXI° siècle, c’est celle qui trouvera son apogée dans la technique pour se fabriquer elle-même une descendance sur mesure ?
Ma conscience humaine est révoltée. Le cri de mon cœur ne peut qu’être révolte et colère. Mon indignation pourrait se transformer en objection de conscience ou en désobéissance civile. Je ne peux pas accepter de vivre en laissant faire des lois qui vont réduire l’humain à un produit de consommation, esclave de la liberté souveraine des uns contre les autres.
Mon héritage, la part d’humanité que je possède ne peut pas se résoudre à ces choix là. Faut-il que l’homme soit si aveuglé pour envisager de se piller lui-même et de courir à son auto-destruction ?