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 Le presbytère virtuel d'un prêtre

Le presbytère virtuel d'un prêtre

Site d'un prêtre catholique engagé au cœur du monde... Voici mon presbytère virtuel, sans porte ni sonnette. Entrez, et venez voir ! Vous voulez voir à quoi ça ressemble un cyber curé ? Venez donc faire un tour chez moi ! La vie c'est trop important pour ne pas la réussir ! .... . . C'est aussi mon objectif ... Pas vous ?


Le travail c'est la santé : rien faire, est-ce la conserver ?

Publié par Miniritou sur 10 Avril 2023, 09:56am

Catégories : #retraites, #reforme, #travail, #chomage, #foi, #religion, #bible, #assistanat, #Bonheur

Le travail c'est la santé : rien faire, est-ce la conserver ?

La récente mobilisation contre la réforme des retraites montre combien le rapport au travail a changé en quelques années. Après des décennies de chômage de masse, il est aujourd’hui globalement un peu plus facile de trouver un emploi.  Mais beaucoup de personnes pensent que le travail est une aliénation insupportable et qu’il faut trouver le moyen de gagner de l’argent sans travailler : investissements en cryptomonnaies, arnaques, fraude ou trafics en tous genre, mirage ou illusion d’une activité lucrative facile sur internet, ou une idée géniale pour faire le buzz et susciter l’intérêt général, quitte à piétiner la morale et le bon sens… Et l’assistanat, si développé dans notre pays avec des prestations sociales indues, donne tort au livre biblique des Proverbes faisant du travailleur un pauvre en devenir face à un oisif qui profite du travail des autres sans rien faire : « Le paresseux a des désirs, mais il n’arrive à rien. Au contraire, ceux qui travaillent dur obtiennent tout ce qu’ils veulent. » (Proverbes 13, 4)

On oublie facilement de dire qu’il est tellement précieux ce travail qui donne sens à la vie, quand on peut profiter d’un salaire décent pour un travail utile à la société qui participe au bien commun.  « Oui, c’est toi qui profiteras du résultat de ton travail. Tu seras heureux, tout ira bien pour toi. » (Psaume 128, 2) N’oublions pas - cela va de soi - la solidarité avec ceux qui sont en incapacité de travailler et qui sont contraints de rester chez eux !

Bien évidemment, travailler en étant exploité, sous-payé, travailler sans aucune considération ou reconnaissance professionnelle ou sociale ne permet pas un épanouissement personnel dans le travail : et c’est aujourd’hui une des difficultés majeures dans le monde entrepreneurial. « Les gens qui ont de mauvaises intentions se trompent de chemin. Mais ceux qui ont de bonnes intentions récoltent la bonté et la fidélité. » (Livre des Proverbes 14, 22)

Par contre travailler en mettant en péril sa santé, son équilibre personnel ou familial, travailler uniquement pour l’argent, travailler comme un esclave sans pouvoir savourer et sourire après une belle journée bien remplie, ne peut apporter que désolation et écœurement : « Quand quelqu’un mange, boit et profite des résultats de son travail, c’est un don de Dieu. » (Livre de l’Ecclésiaste 3, 13)

Je suggère un changement fondamental de paradigme : travailler pour gagner de l’argent, c’est important et nécessaire pour faire bouillir la marmite ! Mais travailler pour être heureux est la conviction qui transformera durablement et positivement notre rapport au travail et donnera, pour le coup, un sens à la vie sur terre.  « Ne travaillez pas pour la nourriture qui s’abîme. Mais travaillez pour la nourriture qui dure et qui donne la vie avec Dieu pour toujours. Cette nourriture, le Fils de l’homme vous la donnera. »  (Evangile selon St Jean 6, 27) Entretenir l’oisiveté et encourager, donner raison à la paresse ne sont que les ferments du vice et d’une société à la dérive qui s’éloigne du bien commun et du vrai bonheur, n’en déplaise à ceux qui pensent que « Travailler, c'est trop dur ». Il faut alors assumer jusqu’au bout la chanson : « Demander la charité, c'est quelque chose je peux pas faire. » Et comme le souligne si bien St Paul : « Si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus. » (2 Thessaloniciens 3, 10)

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