On dit que le carême est un temps privilégié de pénitence. Il y a diverses manières de vivre cette pénitence : mais seulement une qui soit chrétienne : par amour ! Accomplir un jeûne, faire un pèlerinage, convertir une attitude, mais aussi accomplir une démarche de contrition ou de réparation d’un tort commis : voilà des actes pénitentiels (Voir § 1450 à 1460 du Catéchisme de l’Eglise). C’est l’amour du Seigneur et de nos frères qui conduisent à une démarche pénitentielle.
Le sacrement de pénitence, appelé aussi sacrement de Réconciliation ou confession est la démarche pénitentielle par excellence car il est le signe concret de la Miséricorde de Dieu pour chacun de nous. Entre indifférence, défiance, mauvais souvenirs passés ou peurs, se confesser est hélas devenu superflu et inutile pour nombre de catholiques. Pourtant, confesser d’une manière confidentielle non seulement les grâces reçues, les joies spirituelles vécues en même temps que son péché, ses fragilités, ses pauvretés est source de bénédictions abondantes. Renouer avec la confession, spécialement en cette année de la Miséricorde, ne peut être qu’un moment de grâce. Encore faut-il accepter de revisiter cette démarche pour ne pas en rester à une démarche superficielle, à un dialogue formel... Se confesser, c’est aussi l’occasion de faire un examen de conscience qui nous révèle dans l’amour, les ombres et les lumières de notre vie.