Avons-nous déjà envisagé notre manière de vivre ce carême ?
Il n’est pas inutile de rappeler qu’au-delà des efforts, devenus presque anecdotiques, qui consiste à se priver de viande le vendredi, Il est bon de réfléchir personnellement à des efforts de conversion. Je vous propose une petite méthode :
- Question préalable : ai-je le désir profond de vivre ce carême comme un élan d’amour pour le Seigneur et vers mes frères ?
- Qu’est-ce que j’attends profondément de ce carême ? Qu’est-ce que j’attends du Seigneur ? C’es lui qui fait grâce, à nous de nous rendre disponibles !
- Quels moyens personnels vais-je mettre en œuvre : efforts de prière, de privation, de partage, de pardon ?
- Quelle place je vais laisser aux propositions communautaires : veillées de prière ; causeries ; temps de rencontresavec des frères chrétiens ou lectures ; livret de carême… Il y en a pour tous les goûts !
Nous sommes le "peuple de la croix" comme l'ont si bien dit ces fanatiques aux chrétiens qu'ils ont égorgé la semaine dernière ! La croix est un signe de contradiction, un signe de salut, le signe de notre foi, le signe de l'amour de Dieu vainqueur du Mal.
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LE JEUNE, car une âme encombrée est repue et sourde ; Demandons-nous : de quoi notre vie a besoin de jeûner ?
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LA PRIERE, car un cœur qui ne pratique pas l’écoute cesse de battre. Demandons-nous : comment ouvrir, en nos vies débordées, une brèche à la prière ?
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L’AUMONE, car celui qui dit « Seigneur, Seigneur » et qui oublie son frère qui souffre est un menteur ! demandons-nous : quelle richesse pouvons-nous déposer entre les mains blessées qui se tendent vers nous ?