Je constate avec tristesse et regrets – la pandémie COVID n’a rien arrangé – que beaucoup de chrétiens sont des pratiquants intermittents : la messe hebdomadaire est devenue aléatoire, presque facultative. C.T.P. : Chrétien à Temps Partiel… Manquer la messe, ça peut arriver, mais dans ces cas-là, est-ce que la messe manque ? Rien n’est si sûr…
Le pape François, dans son message de Carême 2022 lance une exhortation : « Ne vous lassez pas de faire le bien ! ». Dans la vie de ma paroisse, quand sont proposées une rencontre de formation, une réunion de réflexion ou une veillée de prière, les participants sont souvent peu nombreux, toujours les mêmes… Alors pour le carême : ressaisissons-nous ! Un chemin de carême s’ouvre devant nous : allons-nous nous y engager ? « Les yeux fixés sur Jésus-Christ, entrons dans le combat de Dieu » (antienne de carême à l’office des laudes) Si Le Christ est notre espérance, ça doit se voir, ça doit se sentir !
Le drame abominable que subit le peuple ukrainien ne peut pas nous laisser indifférents : notre conscience humaine doit nous porter à une solidarité concrète et notre foi chrétienne à une fervente supplication en faveur de la paix.
Nous sommes en guerre et les armes de notre foi doivent être nos recours : le jeûne, le chapelet, l’eucharistie et l’adoration, la confession, sans oublier un effort de partage qui « couvre une multitude péchés ». Nous pressentons tous l’urgence d’une conversion de notre monde : la Vierge Marie a si souvent mis en garde les hommes contre l’oubli de Dieu en invitant à la repentance et à la prière : Lourdes, La Salette, Fatima, ou plus récemment à Akita au Japon et à Kibého au Rwanda. Cette conversion commence par la nôtre.