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 Le presbytère virtuel d'un prêtre

Site d'un prêtre catholique engagé au cœur du monde... Voici mon presbytère virtuel, sans porte ni sonnette. Entrez, et venez voir ! Vous voulez voir à quoi ça ressemble un cyber curé ? Venez donc faire un tour chez moi ! La vie c'est trop important pour ne pas la réussir ! .... . . C'est aussi mon objectif ... Pas vous ?

Précarité d’aujourd’hui et de demain…

Publié le 9 Novembre 2012 par Miniritou in Regards sur le monde

 

L’Evangile nous presse à nourrir notre foi pour qu’elle se transforme en espérance joyeuse pour notre société en crise, et en charité inventive au service des plus fragiles. Pourtant, la précarité gagne du terrain. Le rapport national du Secours catholique publié est inquiétant. La précarité touche beaucoup de familles. Il faut noter que la déstructuration de la famille, causée par les divorces, les  ruptures entre générations, le chômage, est un des facteurs social majeur de précarité. Les fragilités psychologiques et affectives sont sans doute aussi de manière moins visible, mais tout aussi réelle, des facteurs aggravants de tant de souffrances et de pauvretés. 


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Le démantèlement de la famille (la parentalité remplacera paternité et maternité) qui est l’enjeu véritable du projet de loi appelé « mariage pour tous », avec ses perspectives incertaines pour des enfants adoptés qui deviennent les «objets » de personnes en mal d’enfants, pourra-t-il aider notre société et créer une stabilité qui favorise leur épanouissement ?

Inscrire dans la loi, de manière irréversible, que « tout est équivalent », dire de manière officielle qu’un enfant sans père ou sans mère, n’est pas davantage fragilisé dans notre société en crise, c’est prendre le risque d’une précarité invisible mais légale. Respecter toute personne, fut-elle homosexuelle, ou mère célibataire, et prendre en compte son besoin légitime de sécurité, ne veut pas dire que soit nécessaire une loi qui défait ce que la société a construit pendant des siècles.


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Le Secours catholique, quant à lui, accompagne, chez nous, comme partout en France, et dans bien des pays, ceux que la société a exclu, ceux qui sont marginalisés. Soutenir les actions du Secours Catholique, c’est  s’engager concrètement.

 

Négliger les enjeux d’un projet de loi inique, valider des arguments fondés sur des revendications qui nient l’anthropologie pour une vie en société, c’est se résigner, pour les générations futures, à un déni d’humanité. Perdre le sens de l’Homme, de tout l’Homme, de tout homme, c’est suicider  la société du XXIIème  siècle.

 

 

P.S. Une manifestation est organisée à Toulouse samedi 17 novembre. Je soutiens cette initiative personnellement et au nom de ma foi en l’humanité. Et j’engage tous ceux qui mesurent les enjeux à écrire à nos parlementaires.

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A
<br /> un vicaire qui a une parole d'humanité,le vrai sens de l'evangile c'est celui ci<br /> <br /> <br /> pretre de mission de france<br /> <br /> <br />  L’éditorial de Arnaud FAVART, Vicaire général de la Mission de France : ci-dessous et sur notre site http://www.mission-de-france.com<br /> <br /> <br /> Jour de mariage<br /> Les invités se hâtaient lentement dans l’église. La mariée s’avança en saluant chacun d’un adorable sourire. A l’entrée du choeur le marié prit la main de sa future épouse qu’il serra en<br /> confiance.<br /> A la fin de la célébration un murmure de contentement emplissait les voûtes de l’église. Enhardi par ce climat j’ajoutais un mot improvisé. Je fis remarquer la beauté originale des compositions<br /> florales du cousin. Elle était en forme de partition musicale. Et je remerciais l’animateur des chants pour nous avoir si bien transmis ce bonheur de chanter. Puis nous partîmes en cortège joyeux<br /> pour le vin d’honneur.<br /> Dans la soirée un homme et une femme s’approchèrent. « Nous voulions vous remercier ; nous redoutions des paroles sentencieuses et un jugement sévère de l’Eglise. » Comme je m’étonnais, ils<br /> poursuivirent : « Nous sommes les parents du fleuriste dont vous avez remarqué la composition. Notre fils nous a annoncé qu’il vivait un grand bonheur avec son ami musicien. Nous en avons été<br /> bouleversés, mais leur amour semble si sincère. »<br /> Au fur et à mesure des confidences de la soirée, je découvrais combien des paroles et des attitudes de l’Eglise avaient blessé ceux qui me parlaient.<br /> Oui, nous avons besoin d’un vrai débat en Eglise et dans la société sur l’ouverture du mariage aux personnes de même sexe. Oui, nous devons prendre au sérieux la signification de ce que le<br /> mariage institue pour la famille et la société, donnant un cadre qui protège les personnes de l’arbitraire et des injustices.<br /> Gardons-nous de nous présenter en donneurs de leçons. Des hommes, des femmes, des jeunes, des aînés ont besoin de compagnons de route, de frères du chemin, plutôt que d’être renvoyés sèchement à<br /> leur solitude, leur religion, leur origine ou leur sexualité.<br /> Arnaud FAVART, Vicaire général de la Mission de France<br />
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