Paradoxe de ce monde informatique … L’Eglise a pris en théorie la mesure de la révolution technologique qui se joue avec Internet. En théorie, car en pratique, les institutions ecclésiales qui investissent le web ont parfois du mal à prendre les moyens de leurs ambitions. Pour preuve, cette grande de l’Eglise catholique dont je tairais le nom, qui a investi depuis des mois dans un système informatique qui est devenu obsolète et qui ne se résout pas à l’abandonner pour prendre des solutions informatiques plus pérennes et plus fonctionnelles et plus faciles à entretenir.
Je ne connais pas grand-chose en informatique, un langage à part, mais en tant que bloggeur, en tant qu’internaute avisé désireux de faire partager des ressources intéressantes pour la vie de l’Eglise (voir http://mesdocumentscathos.fr ) , il me semble évident qu’entre une Peugeot 505 essence qui tombe régulièrement en panne, même si on l’a acheté chère, et une voiture plus récente, évolutive, dont l’entretien sera bien plus aisé et moins coûteux, surtout si on sait que d’ici 3 ans, on n’aura plus de pièces détachées pour la 505, pourquoi s’entêter ?
Il me semble important et nécessaire que l’Eglise s’entoure de compétences en phase avec le monde dans lequel nous évoluons, en faisant confiance à ceux qui peuvent donner à l’Evangile, grâce aux techniques adaptées un écho plus grand, grâce à internet ! L’appel universel à la sainteté ne peut confiner celle-ci dans des tâches abstraites et loin des hommes d’aujourd’hui. On peut se décider à travailler à devenir saint en mettant ses compétences au service de l’Eglise, fussent-elles des talents informatiques, pour la proposition de la foi.