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 Le presbytère virtuel d'un prêtre

Site d'un prêtre catholique engagé au cœur du monde... Voici mon presbytère virtuel, sans porte ni sonnette. Entrez, et venez voir ! Vous voulez voir à quoi ça ressemble un cyber curé ? Venez donc faire un tour chez moi ! La vie c'est trop important pour ne pas la réussir ! .... . . C'est aussi mon objectif ... Pas vous ?

La chaîne et le peigne

Publié le 14 Juillet 2011 par Xavier Cormary in Mariages

 

 

Il est beau et bon d’aimer. Mais aimer, ce n’es pas n’importe quoi !

 

Il y avait une fois, en quelque lieu du monde, deux époux dont l’amour n’avait pas cessé de grandir depuis le jour de leur mariage.

 

Ils étaient très pauvres et chacun d’eux savait que l’autre portait en son cœur un désir inassouvi : lui avait une montre en or et ambitionnait secrètement d’acquérir une chaîne du même métal précieux ; elle avait de grands et beaux cheveux et rêvait d’un peigne de nacre pour les serrer sur sa nuque.

 

Avec les années qui passaient, lui en était venu à penser au peigne plus qu’à la chaîne de montre, cependant qu’elle oubliait la nacre en cherchant comment acheter la chaîne rutilante ? Depuis longtemps, ils n’en parlaient plus, mais leur esprit secrètement nourrissait le projet impossible.

 

Au matin de leurs noces d’or, le mari eut la stupeur de voir son épouse avancer vers lui les cheveux coupés.

- « Qu’as-tu fait, mon amie ? »

Elle ouvrit alors ses mains dans lesquelles brillait la chaîne d’or :

-         « Je les ai vendus pour acheter la chaîne qui accompagnera ta montre. »

-         « Ma pauvre amie, s’écria-t-il en ouvrant ses propres mains dans lesquelles resplendissait la nacre, j’ai vendu la montre pour t’acheter le peigne ! »

 

Et de tomber dans les bras l’un de l’autre, dépouillés de tout, riches de leur seul amour.
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J
<br /> <br /> L'histoire montre plutôt l'absurdité de leur amour qui manque de communication. Déjà pauvres, ils se retrouvent encore plus pauvres : par amour (pense-t-on) ils ont dilapidé leur patrimoine, et<br /> quelques uns trouvent cela beau ! Est-ce cela le modèle de l'amour ? Allons-y alors, pour faire plaisir à l'autre chargeons-nous de crédits, achetons, achetons pour prouver notre amour ! Voilà le<br /> vrai amour alors : faire des cadeaux au risque d'amputer l'avenir ! Car ce "beau" couple appauvri n'a pas pris en compte l'existence d'enfants à venir. L'amour romantique est bien cet amour<br /> irresponsable ! Faut-il donc que des catholiques cautionnent et vantent cette forme d'amour ? <br /> <br /> <br /> <br />
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J
<br /> <br /> Question: le prêtre dit: "Si quelqu'un à quelque chose à opposer à cette union, qu'il parle maintenant ou se taise à jamais..."? Ca me pose queston cette petite phrase, surtout le "se taise à<br /> jamais"...<br /> <br /> <br /> Réponse: la question du prêtre a pour objet de savoir si un empêchement existe à la connaissance d'une personne de l'assistance (un des candidats au mariage pourrait déjà être marié par exemple,<br /> ou vivre en concubinage avec une autre personne, ou être recherché activement par la justice, ou être porteur d'une maladie grave, ou tout autre cas inconnu de tous mais qui mériterait d'être<br /> connu avant de valider ou non le mariage).<br /> <br /> <br /> Une fois le mariage scellé officiellement, l'Eglise dans sa prudence pense avec sagesse qu'il est inutile de revenir en arrière, puisque les cas de nullité éventuels étaient parfaitement inconnus<br /> des parties prenantes au moment de l'échange des consentements. Le sacrement restera valide, sauf exception rare (jugement de nullité).<br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> il faut garder toujours notre ame d'enfant,meme si,on est pres de la retraite<br /> <br /> <br /> partage<br /> <br /> <br /> Le renard et le petit prince !<br /> <br /> <br /> C'est alors qu'apparut le renard :<br /> <br /> <br /> Bonjour dit le renard.<br /> <br /> <br /> Bonjour, répondit poliment le petit prince, qui se retourna mais ne vit rien.<br /> <br /> <br /> Je suis là, dit la voix, sous le pommier...<br /> <br /> <br /> Qui es-tu? dit le petit prince. Tu es bien poli...<br /> <br /> <br /> Je suis un renard, dit le renard.<br /> <br /> <br /> Viens jouer avec moi, lui proposa le petit prince. Je suis tellement triste...<br /> <br /> <br /> Je ne puis pas jouer avec toi, dit le renard. Je ne suis pas apprivoisé.<br /> <br /> <br /> Ah! pardon, fit le petit prince.<br /> <br /> <br /> Mais, après réflexion, il ajouta :<br /> <br /> <br /> Qu'est-ce que signifie "apprivoiser" ?<br /> <br /> <br /> Tu n'es pas d'ici, dit le renard, que cherches-tu?<br /> <br /> <br /> Je cherche les hommes, dit le petit prince. Qu'est-ce que signifie "apprivoiser" ?<br /> <br /> <br /> Les hommes, dit le renard, ils ont des fusils et ils chassent. C'est bien gênant ! Il élèvent aussi des<br /> poules. C'est leur seul intérêt. Tu cherches des poules?<br /> <br /> <br /> Non, dit le petit prince. Je cherche des amis. Qu'est-ce que signifie<br /> "apprivoiser"?<br /> <br /> <br /> C'est une chose trop oubliée, dit le renard. Ca signifie créer des liens..."<br /> <br /> <br /> Créer des liens?<br /> <br /> <br /> Bien sûr, dit le renard. Tu n'es encore pour moi qu'un petit garçon tout semblable à cent mille petits<br /> gerçons. Et je n'ai pas besoin de toi. Et tu n'as pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu'un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'un<br /> de l'autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde...<br /> <br /> <br /> Je commence à comprendre, dit le petit prince. Il y a une fleur... je crois qu'elle m'a<br /> apprivoisé...<br /> <br /> <br /> C'est possible, dit le renard. On voit sur terre toutes sortes de choses...<br /> <br /> <br /> Oh! Ce n'est pas sur terre, dit le petit prince<br /> <br /> <br /> Le renard parut très intrigué :<br /> <br /> <br /> Sur une autre planète?<br /> <br /> <br /> Oui.<br /> <br /> <br /> Il y a des chasseurs, sur cette planète-là?<br /> <br /> <br /> Non.<br /> <br /> <br /> Ça, c'est intéressant! Et des poules?<br /> <br /> <br /> Non.<br /> <br /> <br /> Rien n'est parfait, soupira le renard.<br /> <br /> <br /> Mais le renard revint à son idée :<br /> <br /> <br /> Ma vie est monotone. Je chasse les poules, les hommes me chassent. Toutes se ressemblent, et tous les<br /> hommes se ressemblent. Je m'ennuie donc un peu. Mais, si tu m'apprivoises, ma vie sera comme ensoleillée. Je connaîtrai un bruit de pas qui sera différent de tous les autres. Les autres pas me<br /> font rentrer sur terre. Le tien m'appellera hors du terrier, comme une musique. Et puis regarde! Tu vois là-bas, les champs de blé? Je ne mange pas de pain. Le blé pour moi est inutile. Les<br /> champs de blé ne me rappellent rien. Et ça, c'est triste! Mais tu as des cheveux couleur d'or. Alors ce sera merveilleux quand tu m'auras apprivoisé! Le blé qui est doré, me fera souvenir de toi.<br /> Et j'aimerai le bruit du vent dans le blé...<br /> <br /> <br /> Le renard se tut et regarda longtemps le petit prince :<br /> <br /> <br /> S'il te plaìt... apprivoise-moi, dit-il.<br /> <br /> <br /> Je veux bien, répondit le petit prince, mais je n'ai pas beaucoup de temps. J'ai des amis à découvrir et<br /> beaucoup de choses à connaìtre.<br /> <br /> <br /> On ne connaìt que les choses que l'on apprivoise, dit le renard. Les hommes n'ont plus le temps de rien<br /> connaìtre. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n'existe point de marchands d'amis, les hommes n'ont plus d'amis. Si tu veux un ami,<br /> apprivoise-moi!<br /> <br /> <br /> Que faut-il faire? Dit le petit prince.<br /> <br /> <br /> Il faut être très patient, répondit le renard. Tu t'assoiras d'abord un peu loin de moi, comme ça, dans<br /> l'herbe. Je te regarderai du coin de l'œil et tu ne diras rien. Le langage est source de malentendus. Mais, chaque jour, tu pourras t'asseoir un peu plus près...<br /> <br /> <br /> Le lendemain revint le petit prince.<br /> <br /> <br /> Il eût mieux valu revenir à la même heure, dit le renard. Si tu viens, pas exemple, à quatre heures de<br /> l'après-midi, dés trois heures je commencerai d'être heureux. Plus l'heure avancera, plus je me sentirai heureux. A quatre heures, déjà, je m'agiterai et m'inquiéterai; je découvrirai le prix du<br /> bonheur! Mais si tu viens n'importe quand, je ne saurai jamais à quelle heure m'habiller le coeur... Il faut des rites.<br /> <br /> <br /> Qu'est-ce qu'un rite? Dit le petit prince.<br /> <br /> <br /> C'est quelque chose de trop oublié, dit le renard. C'est ce qui fait qu'un jour est différent des autres<br /> jours, une heure, des autres heures. Il y a un rite, par exemple, chez mes chasseurs. Ils dansent le jeudi avec les filles du village. Alors le jeudi est jour merveilleux! Je vais me promener<br /> jusqu'à la vigne. Si les chasseurs dansaient n'importe quand, les jours se ressembleraient tous, et je n'aurais point de vacances. <br /> <br /> <br /> <br />
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V
<br /> <br /> il y a un dessin animé de Mickey à Noël qui raconte cette histoire, les enfants aiment beaucoup et pas qu'eux !<br /> <br /> <br /> <br />
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V
Bonjour,Je suis un jeune du MEJ, et je me posais une question à propos du mariage, enfin, plutôt de ce que dis le prêtre (je sais pas où la mettre, alors je la met sur le premier article)...Pourquoi, à un moment donné, le prêtre dit: "Si quelqu'un à quelque chose à opposer à cette union, qu'il parle maintenant ou se taise à jamais..."? Ca me pose queston cette petite phrase, surtout le "se taise à jamais"...En attendant une réponse, je vous souhaite une bonne continuation sur ce blog comme il en existe rarement... Bonne chance!VincentPS: Bonne m**** à tous les étudiants en examens!
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