Ce dimanche, c'est la fête des mères.
Evoquer la maternité, c’est d’abord parler de gratitude.
La femme qui nous a porté en son sein durant 9 mois, nous lui devons la vie et l’être. Cette relation de tendresse, et d’affection peut aussi
parfois être marquée par la faiblesse et l’incompréhension.
Parler de maternité, c’est aussi parler de gratuité.
· Etre
mère, ce n’est pas seulement être un ventre. La révision actuelle des lois bioéthique en France doit nous garder vigilants. Des dérives mercantiles sont
possibles.
· Etre
mère, c’est accueillir la vie résolument. Un terrible fait divers cette semaine devrait faire nous faire réagir : une adolescente de 14 ans est accusée d’avoir tué l’enfant
qu’elle a mis au monde dans la solitude et la détresse la plus totale.
· Etre
mère, c’est une mission à perpétuité ! On ne peut rejeter son enfant, même si l’enfant rejette sa mère. On ne peut rejeter sa maman, même si la mère rejette son
enfant.
Militer pour la maternité, c’est parler aussi de
dignité.
La femme qui choisit de donner la vie, permet de signifier d’une manière grande et belle la noblesse et la grandeur de sa mission au
cœur de l’humanité. Cette humanité, vieillissante en Europe, au point de menacer l’avenir des retraites, donne un signe d’espérance quand elle sait
donner à la vie et à l’enfant la place de choix.
Faire l’éloge de la maternité, c’est enfin parler
d’éducation.
L’enfant qui n’a pas voix au chapitre avant sa naissance, devient roi et tout-puissant au fur et à mesure qu’il grandit. N’est-ce pas paradoxal ? Et
que dire de la place du père ? N’est-ce pas lui qui donne des re-pères ? Pas de maternité vraie sans paternité responsable.
Je rêve d’une fête des mères qui nous aide à découvrir, à redécouvrir la grandeur de la famille, et la beauté de la vie, où chacun a sa place.