La couleur de l’espérance
On dit que l’espérance s’est mariée, un jour, en vert, et que depuis ce jour, le vert est sa couleur de référence. Il semble pourtant que la grisaille du contexte économique - chômage et dette - prenne le dessus. Malgré le chaleureux et éblouissant soleil des vacances, pour éviter de se morfondre dans le noir bien profond des terribles événements en Syrie, l’espérance semble s’être résignée à partir, elle aussi, en vacances voire à démissionner. Même les verts pâturages du printemps laissent place, dans nos campagnes méridionales, à des prés jaunis par le soleil et la chaleur estivale qui ont enfin décidé de poser leurs valises chez nous. Les « bleu, blanc rouge » des Jeux Olympiques arrivent à gagner quelques médailles couleur or. Mais peut-on imaginer que le sport, les vacances, le beau temps ou même les séries américaines à la télé qui font des records d’audience, puissent ressusciter la véritable espérance qui manque tant à notre monde qui vire au « rouge sang » !
Qui nous fera voir le bonheur ? Qui apportera la joyeuse espérance verte, pleine de promesses ?
« L’espérance, c’est ce qui pousse sur les cendres des espoirs brûlés ». Face à tous les espoirs déçus, l’espérance a de l’avenir. A un monde en demande, en attente d’espérance, l’Évangile peut encore faire reverdir les bois morts de nos déceptions et de nos peurs.
C’est sur le visage lumineux et clair des chrétiens qui auront vraiment accueilli cette Bonne Nouvelle, que se dessine la joyeuse espérance. C’est mon visage, ce sont nos visages, nos vies couleur Évangile, qui donneront au monde une espérance qui ne déçoit pas, une espérance verte, ouverte ! Souriez, vous êtes attendus avec votre espérance !