Dans une rencontre destinée aux personnes qui ont accompagné ou qui vivent dans la durée une présence auprès d’un malade, d’une personne handicapée ou en difficulté nous avons vécu de riches échanges. Les partages ont permis de dégager quelques convictions :
• La maladie ou la précarité nous provoquent dans l’amour, nous font vivre des moments intenses d’humanité.
• Accueillir la réalité telle qu’elle est, nous aide à prendre conscience de nos propres faiblesses physiques et humaines.
• Accompagner une personne nous fait grandir. Face à une personne affaiblie dans son corps, dans son cœur, nous avons d’abord à donner du temps à l’autre.
• Dieu nous donne des clés pour accompagner ceux qui sont blessés par la vie. A nous d’ouvrir les portes !
Dans une réflexion d’Alexandre Jollien, philosophe, (Dans La Vie du 19 août 2010) une parole peut rejoindre chacun de nous, dans toutes ces rencontres vécues et à vivre chaque jour : «Tandis que je suis venu pour parler, je préfère écouter. (...) Rester fidèle à cette belle rencontre, c’est essayer de vivre chaque jour comme si c’était le premier et le dernier » Des personnes malades ou isolées, à domicile ou dans hôpitaux, maisons de retraite ou maison d’accueil spécialisé, nous en connaissons tous ! Quelle initiative, au nom de notre foi, au nom de notre humanité, sommes-nous capables de vivre aujourd’hui ?