Ils sont là assis dans le soleil couchant.
Comme au soir de leur vie, attendant leur demain.
Ce sont des vieux, à la maison de retraite.
Ils savent raconter les paysages et les rires d'antan,
Les folles aventures de leurs jeunes années.
Des vieux ? N’est-ce pas dérangeant ?
On les parque là bas, pour ne plus s’en soucier,
Ou parce que leur grand âge était devenu trop lourd à porter.
Ils sont désormais bien soignés, et nourris.
Mais la vie si remplie, qu’ils cultivent encore
N’est pas qu’un corps à nourrir, à soigner.
Ils attendent aussi, de leurs fils, de leurs filles,
Et même de ces petits qu’ils veulent voir grandir
Une parole, une attention, une visite d’affection.
Des mots d’amour et de passion,
Qui leur montre chaque jour qu’ils sont encore vivants !
Oui, on compte sur eux, pas sur leur portefeuille...
Vouloir compter sur eux parce qu’ils sont nos aïeux !