Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

 Le presbytère virtuel d'un prêtre

Le presbytère virtuel d'un prêtre

Site d'un prêtre catholique engagé au cœur du monde... Voici mon presbytère virtuel, sans porte ni sonnette. Entrez, et venez voir ! Vous voulez voir à quoi ça ressemble un cyber curé ? Venez donc faire un tour chez moi ! La vie c'est trop important pour ne pas la réussir ! .... . . C'est aussi mon objectif ... Pas vous ?


Revenir à l’essentiel…

Publié par Miniritou sur 23 Août 2009, 21:27pm

Catégories : #Textes de réflexion

Je suis étonné par mes braves paroissiens qui d’un côté se lamentent que leurs enfants ne montrent plus aucun signe de vie chrétienne : pratique dominicale en berne ; enfants non-baptisés ; prière personnelle en suspens… Heureusement qu’ils gardent dans le quotidien les valeurs importantes qui leur ont été transmises, souvent à cause d’une éducation chrétienne. D’un autre côté, je constate quand même que le témoignage personnel des parents envers leurs grands enfants fait aussi souvent défaut, alors  que ce témoignage, s’il est juste et vrai, vécu en cohérence, est reçu avec beaucoup de poids au sein des familles, spécialement entre les grands-parents et les petits-enfants.

Récemment, une mamie me disait ne pouvoir participer à la messe du dimanche : «Les enfants viennent manger à la maison, je ne peux pas venir à la messe ! » C’est faire preuve d’un attachement tout relatif au bon Dieu que de considérer un repas familial plus important que l’Eucharistie rassemblant la communauté chrétienne pour célébrer le Ressuscité.  Certes, les événements familiaux sont importants, et une grand-mère qui rassemble tous ses enfants et petits-enfants souhaite les accueillir au mieux. Je remarque simplement que les occasions de témoigner de sa foi auprès de sa famille sont peu nombreuses, mais que manifester un attachement au Seigneur en donnant priorité à la messe du dimanche, me semble un témoignage facile et évident. D’autant que les horaires de messes dans les paroisses permettent souvent de s’organiser lorsqu’un grand repas doit être préparé pour le dimanche midi.


Il est, aujourd’hui comme hier, difficile d’être prophète dans son pays, de trouver les attitudes justes pour qu’enfants et petits enfants acceptent de vivre la foi qui leur a été transmise en famille.  Un témoignage personnel qui place l’amour du Christ, la vie de foi, la vie ecclésiale en priorité ne peut-il pas interpeller les proches ?


Un témoignage juste sera un témoignage qui saura miser sur l’essentiel et donner à chaque chose sa place, en fonction des priorités que nous choisissons. Mais si nous choisissons le bœuf bourguignon au lieu du Pain de vie, ne nous étonnons pas de rester sur notre faim vis-à-vis des choix de nos proches qui mettent leurs priorités ailleurs que dans leur attachement au Seigneur !

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
L
A quoi reconnaît-on le chrétien? à la messe du dimanche? ou à sa façon de vivre? Qu'est-ce qui va donner envie à mon entourage d'être chrétien?  que j'aille à la messe ou que l'amour du Christ me transforme de façon visible dans mon agir quotidien? C'est en tout cas ainsi que j'aborde personnellement la question. Cela étant dit, je n'oppose pas les deux approches, l'une ne va pas sans l'autre bien évidemment, et la pratique des sacrements est bien première dans ma vie chrétienne. L'eucharistie n'est qu'un moyen pour m'aider à mieux vivre de l'amour du Christ. Et si cela se fait, c'est cela qui peut donner envie à d'autres de venir à la messe. Que notre oui soit oui et non pas oui si...J'ai été baptisé, eucharistié et confirmé par pur conformisme social. ce qui m'a ramené à la foi de l'Eglise, c'est le témoignage fort des quelques chrétiens que j'ai rencontré à l'âge adulte. Soyons les témoins d'un amour vivant.    
Répondre
M
je pense que si , la question de fond est bien représentée dans ces témoignages parce que si nous insistons d' aller à la messe le dimanche ou autre tout en recevant nos enfants, ils comprennent bien que pour nous c'est toujours important d'aller s'approcher du Christ. Dans mon premier témoignage j'ai bien dit que notre fils m'a fait cette reflexion inatendue : mais tu as la messe !!! bien oui j'aii la messe de Noël et je ne l'aurai pas ratée parce que notre fils venait ce soir là et ça il le savait donc en quelque part j'ai transmis encore ma foi, mon attachement à Jésus et il sait que je le recevrai le dimanche et que j'irai à la messe. Et même je dirai qu'il a eu ce  changement,  comme vous le dites, entre l'ado et l'adulte oui il y a quelques années il se serait moqué de moi mais là il a posé la question pour ne pas me déranger. Pourtant il a eu une éducation chrétienne, baptisé, premiere communion , enfant de choeur jusqu'à 15ans, continuer d'aller à la messe pour les grandes occasions, puis plus rien. Pourquoi ? bien tout simplement pour faire comme tous les jeunes d'aujourd'hui, si seulement il avait rencontré un copain comme lui, il aurait continué pour mon bonheur mais je pense que dans son coeur il reste des traces, des signes et tout on'est pas perdu. La graine a été semé mais elle n'a pas pourri pour germer mais elle doit travailler en lui j'en suis certaine puisqu'il a rencontré un fille chrétienne qui ne pratique pas non plus mais qui a une famille très pratiquante et croyante donc??????le couple est dans les mains du Seigneur, j'ai confiance. Et je suis certaine qu'il y en a des couples qui se forment et qui reviennent après des années d'absence dans nos églises. Mais faut les aider.
Répondre
L
La question de fond qui n'est pas traitée par ce débat (qui est loin d'être inutile) est celle de l'éloignement de nos enfants de la foi chrétienne. La question du repas dominical est peut-être un peu anecdotique, me semble-t-il. Pour nous nos, enfants se sont éloignés de l'Eglise et des pratiques de foi entre l'adolescence et le passage à la vie d'adulte, sans pour autant qu'il y ait de rupture et sans qu'ils récusent notre témoignage. Bien au contraire, nos enfants nous ont toujours encouragés dans nos choix de vie chrétienne.Même quand ils se sont éloignés de la foi et même lorsqu'ils ont commencé à avoir des enfants, nous avons toujours considéré que notre responsabilité d'éducateurs de la foi restait engagée. Nous nous sommes toujours efforcés d'agir dans le respect de leur liberté et de leur autorité de parents. Trois des couples sur quatre s'affirment maintenant chrétiens et retrouvent une certaine pratique, même si celle-ci est sensiblement différente de ce que nous aurions souhaité. En conclusion : <br /> <br /> le témoignage chrétien ne se limite pas à la pratique dominicale, il est d'abord une façon de vivre, et celle-ci conditionne nécessairement notre crédibilité. peut-être est-ce là-dessus qu'il faut nous interroger. <br /> rien n'est jamais terminé ou perdu, quelque chose reste possible pour peu qu'on ne se décourage pas.   <br /> <br />  
Répondre
A
je me rappelle la fin de vie de nos deux mamies elles ne pouvait plus aller a la messe et c'est un pretre ami qui venait leur donner la communion aux principales fetes religieuses.elles regardaient la messe a la television et là il ne fallait pas faire un seul bruit elles vivaient la messe,et si par malheur le telephone venait a sonner.......il ne fallait pas repondre......respectla parole de dieu il ne fallait pas l'interompre NON!aux terme de leur vie le soir et chaque jour elles priaient pour ceux qui ne priait pasleur vie simple et droite fut dans le droit fil de dieuen famille elles recevaient leurs petits enfantset lorsque ils se reunissent aujourd'hui entre cousinils n'est pas rare de parler de mamie gateaux, de mamies qui leurs disait des prierespassage et transmission de la foi simple
Répondre
M
<br /> <br /> Souhaitant à tout prix éviter la messe dominicale, un enfant a emprunté la voiture de ses parents et s’est retrouvé pris en chasse par la police locale. A plus de 65 km/h, une course poursuite peu ordinaire s’est ainsi déroulée devant des passants ahuris. Au final, c’est le gendarme qui a mis la main sur le voleur. Ceci dit, juste pour sourire, mais c'est un peu la réalité aussi, il ne faut pas "forcer " les jeunes à aller à la messe le dimanche ou autre, il faut simplement leur faire comprendre que le Seigneur nous invite à son festin et qu'il  est bon d'accepter cette invitation. Pour aller à la messe et s'approcher à la table, il faut être prêt aussi et non y aller par force sinon cela n'a aucun sens, il faut s'y approcher avec respect et amour pour y trouver le remède de tous les maux sinon nous ne pouvons pas continuer notre route. Alors se préparer  pour aller à la messe, bien oui ça peut se faire, il suffit d'avoir la volonté de le faire. Préparer le repas la veille, ou se lever un peu plus tôt tout simplement.Notre fils nous annonce qu'il va venir nous présenter sa copine, le jour de la veillée de Noël, malheur!!!! la messe , bonheur!!!!! notre fils veut bien nous présenter sa copine. Quoi faire ? bien , lui-même qui ne pratique plus, hélas, m'a dit au téléphone, mais à quelle heure , tu as la messe ? Heureuse qu'il ait pu penser une telle chose, je lui ai répondu mais cela n'a pas d'importance, il y en a bien une à 18 heures dans une autre église. Eh oui ! nous sommes partis à la messe de "minuit" à 18h et j'étais heureuse d'avoir les deux: Le Christ en moi, notre fils et sa copine à notre table ce qui dit préparation dans la journée d'un bon repas pour partir à la messe pour 18 heures et recevoir nos chers invités. Et ça m'est arrivé aussi d'aller pour diverses raisons à la messe le samedi soir ou le dimanche soir, un samedi soir parce que nous partions le lendemain pour un repas en famille à 2OO kms de chez nous ou un dimanche soir parce que leu matin j'avais prévu autre chose que je ne pouvais pas déplacer. Donc nous pouvons manger du boeuf bourguignon après avoir reçu Jésus dans notre coeur, l'un n'empêche pas l'autre, il faut simplement Le vouloir .<br />
Répondre

Archives

Nous sommes sociaux !

Articles récents