Avons-nous déjà envisagé, depuis mercredi, notre manière de vivre ce carême ?
Il n’est pas inutile de rappeler qu’au-delà des efforts, devenus presque anecdotiques, qui consiste à se priver de viande le vendredi, Il est bon de réfléchir personnellement à des efforts de conversion. Je vous propose une petite méthode :
Question préalable : ai-je le désir profond ce carême comme un élan d’amour pour le Seigneur et vers mes frères ?
Qu’est-ce que j’attends profondément de ce carême ? Qu’est-ce que j’attends du Seigneur ? C’es lui qui fait grâce, à nous de nous rendre disponibles !
Quels moyens personnels vais-je mettre en œuvre : efforts de prière, de privation, de partage, de pardon ?
Quelle place je vais laisser aux propositions communautaires : veillées de prière ; conférences ; temps de réflexion ou lectures ; livret de carême… Voir le programme ci contre !
Sur la table de notre carême, l’Eglise a dépose trois plats « savoureux » :
LE JEUNE, car une âme encombrée est repue et sourde ; Demandons-nous : de quoi notre vie a besoin de jeûner ?
LA PRIERE, car un cœur qui ne pratique pas l’écoute cesse de battre. Demandons-nous : comment ouvrir, en nos vies débordées, une brèche à la prière ?
L’AUMONE, car celui qui dit « Seigneur, Seigneur » et qui oublie son frère qui souffre est un menteur ! demandons-nous : quelle richesse pouvons-nous déposer entre les mains blessées qui se tendent vers nous ?
(Bertrand Révillion – Paru dans le livret Panorama Carême 2009)