A Rome s’ouvre dans quelques jours le synode pour la famille. Que toutes nos communautés aient à cœur de porter cet événement dans la prière. Nous le savons bien : les enjeux que posent les nouvelles formes de vie de famille interpellent l’Eglise. Et l’Eglise, avec les hommes qui mesurent les conséquences de ces questions, interpelle les chrétiens et les hommes de bonne volonté quant aux enjeux profonds des débats qui paraissent banals et qui portent en eux l’avenir même de l’Humanité tout entière. C’est la tâche de l’Eglise, c’est sa mission, à cause de l’Evangile et de son devoir d’humanité ! Parce que l’annonce de l’Evangile, l’annonce de la joie de l’Evangile est une nécessité. Parce que être missionnaire, c’est consentir à notre propre humanité et chercher, dans l’Evangile, ce qui répondra aux besoins et aux désirs profonds des hommes d’aujourd’hui.
La Semaine Missionnaire Mondiale, du 12 au 19 octobre, est l’occasion pour tout chrétien de se demander encore : « Pourquoi je suis chrétien ? En quoi l’Evangile est pour moi Bonne Nouvelle ? Comment partager ce message ? »
Répondre aux besoins ou aux revendications immédiates des hommes d’aujourd’hui ne doit pas empêcher les chrétiens d’être des prophètes de la différence, capables de rendre compte de leur espérance, et capables d’inventer les mots et les réponses humaines à tant de problèmes et de défis dans notre société. Pour cela, nous avons TOUS à travailler à l’unité et à la diffusion de la joie de l’Evangile, pour susciter un renouveau d’espérance et d’amour au sein de notre humanité.