Peut-on encore parler de vocations ? Devenir prêtre, choisir la vie consacrée, est-il encore un chemin que les parents chrétiens souhaitent pour leurs enfants ?
Les prêtres ne manquent pas : ils sont même en surnombre pour s’occuper du peu de chrétiens qui demandent à être accompagné dans la foi, à se confesser, à se marier ou se préparer au baptême. Il parait même que la plupart des familles pensent que la « profession de foi » c’est la fin du caté…
Les familles chrétiennes, profondément ancrées en Jésus-Christ, intimement fondées sur l’amour de Dieu comme ciment du foyer… Ces familles-là font défaut… On constate une pénurie de ces familles qui donnent à Jésus la première place. Les raisons sont souvent banales : le stress, le travail, le chômage, la précarité, la mobilité, et plus largement l’indifférence spirituelle qui résulte d’une anesthésie générale ; mais elles gagnent du terrain !
Si Jésus-Christ apporte une vraie joie au cœur de l’Homme, si son message est encore une Bonne Nouvelle pour les hommes du XXI° siècle, alors ce message ne se transmettra pas tout seul ! Des femmes et des hommes au cœur de feu, engagés dans le monde, serviteur des petits, prêts à tout par amour de Jésus, seront les saints de notre siècle… Et ils ne tomberont pas du ciel ! C’est dans le Ségala, c’est dans les quartiers de la Boujassié, de la Lande, de la Peyre ou à Blaye les Mines ou à St Benoit que surgiront les vocations de demain. Ou pas…