Quand revient le temps du carême, le risque est là de comprendre ces 40 jours comme une parenthèse de notre vie chrétienne : faire des efforts dans la prière, la privation, le partage, des efforts que nous rechignons à faire le reste de l’année.
Les athlètes des Jeux Olympiques ont-ils attendus les dernières semaines avant la compétition pour s’entraîner ? Les chrétiens doivent-ils attendre le carême pour se convertir ?
La vie chrétienne est un entraînement permanent pour que notre vie devienne de plus en plus évangélique. Attendre le carême serait un mensonge, ou tout au moins une illusion : comme si l’appel du Seigneur ne se faisait entendre que 40 jours par an.
Jésus est notre coach, notre entraîneur, sur les chemins de l’Evangile : il nous précède afin de nous montrer l’exemple.
Nous avons tous parfois besoin d’une « bottoculthérapie » afin de ne pas nous endormir dans nos habitudes. Le carême, c’est le temps de l’entraînement intensif qui nous permet de tenir toute l’année dans un chemin de conversion et de vie chrétienne. La joie de l'évangile est à ce prix : prier bras en croix, le Dieu qui n’aime pas les bras croisés !