Ce verset de l’évangile, bien connu, est le thème de la Semaine Missionnaire Mondiale. Est-ce que ce mot ne sonne pas faux, dans une société pluraliste, où le choix personnel est érigé en absolu ?
Missionnaire : prosélyte ? Conversion ?
Etre missionnaire, c’est d’abord être heureux. Heureux de découvrir dans l’Evangile un chemin sûr et efficace qui fasse grandir la fraternité et l’amour entre les hommes.
Etre missionnaire, c’est être serviteur. Le serviteur qui met en pratique le commandement de l’amour du prochain.
Etre missionnaire, c’est être témoin. Nombreux sont les chrétiens qui témoignent humblement, au quotidien : catéchistes qui partagent leur chemin de foi ; grands parents qui prient ; malades qui offrent leur souffrance et leur solitude... Mais nombreux sont les chrétiens persécutés qui risquent leur peau à cause de leur foi et de leur attachement au Christ.
Etre missionnaire, c’est aussi être cohérent. Si je suis convaincu que l’Evangile n’est pas qu’un catalogue de bonnes paroles, de préceptes et de valeurs, mais que c’est un message d’avenir pour moi, pour mes frères, pourquoi le laisserai-je en jachère ?
Les quêtes du 23 octobre seront intégralement versées pour les Œuvres missionnaires. Répondons généreusement par notre prière, notre témoignage engagé, et par un geste de partage à cet appel pour l’Eglise et le monde.