L’élection du pape François avec les premiers mots qu’il a prononcé ce mercredi 13 mars montre quelques éléments fondamentaux qui doivent nous interpeller :
- + Un pape du bout du monde : l’humour a droit de cité dans notre vie chrétienne.
- + L’allusion et la prière pour son prédécesseur : un rappel que nous ne nous faisons pas tout seuls. L’histoire de l’Eglise, notre histoire nous donne des vivres pour construire notre avenir.
- + La demande de prier pour lui, son ministère d’évêque de Rome : un acte d’humilité qui place la prière au dessus de toute chose, avec une vision oecuménique du rôle du pape.
- + La bénédiction que le Saint-Père a donné à la ville et au monde (urbi et orbi) : nous rappelle que l’Eglise est universelle et que ce que nous vivons en France n’est pas forcément normatif.
J’en retiens quatre enseignements :
- La joie de la foi : mon témoignage silencieux mais souriant aura plus d’impact que des grands discours.
- Connaître son histoire peut donner un élan nouveau à notre vie, à notre foi ! L’histoire de nos ancêtres ne mérite-t-elle pas notre attention ?
- La prière, les sacrements, spécialement ceux qui sont oubliés, la confession, le sacrement des malades… Notre manière de vivre la messe, de prier en ouvrant l’Evangile… Tout cela ne doit-il pas trouver une nouvelle place dans notre vie ? Ne doit –on pas envisager de changer, de retrouver le chemin de la confession ou d’une ferveur eucharistique ?
- Le don de Dieu est premier : voir tout venir de Dieu et se servir de tout pour aller à Dieu : telle est notre foi, la foi de l’Eglise ! Soyons fiers de notre Eglise : elle porte un message de vie et d’amour, au nom de Jésus-Christ !