Soyons fous, osons le mot : VOCATION ... !
142 prêtres sont présents dans le Tarn. 71 d’entre eux ont plus de 75 ans. Les chiffres sont là. Une fois par an, on parle des vocations. On prie parfois pour les vocations. On se dit que c’est important. On se désole du manque de prêtres, du départ des carmélites de Castres, de la fermeture du couvent des dominicaines à Gaillac.
Des changements importants sont à prévoir dans la vie des communautés chrétiennes du Tarn, et déjà cette année, en septembre. Tout le monde veut un curé, mais il n’en reste plus assez pour tout le monde. Faudra-t-il créer des réserves naturelles pour cette espèce en voie de raréfaction ?
Si les vocations de prêtres et de consacrés sont indispensables, les chrétiens qui s’engagent pour assurer la catéchèse aux enfants, l’accompagnement au baptême, au mariage, l’accompagnement des familles en deuil ne le sont pas moins. Autrefois, les prêtres faisaient tout. Aujourd’hui, grâce au Concile Vatican II, les baptisés ont trouvé leur manière de faire vivre l’Eglise, selon leur vocation propre. Les vocations, il faut en parler, mais il faut aussi en susciter. En général, comme les autoroutes, on préfère que ça soit chez les voisins. Les prêtres de demain sont pourtant parmi les chrétiens d’aujourd’hui. Découvrir les vocations, prier pour les vocations, c’est interpeller dans notre famille et dans notre paroisse un jeune pour devenir prêtre, un homme pour le diaconat, des célibataires pour la vie consacrée, des chrétiens heureux et épanouis pour assurer la mission de l’Eglise et témoigner du Christ auprès des enfants, des malades, des familles.
Que le Seigneur nous éclaire en nous donne de répondre à ses appels, chacun selon l’appel qu’il nous adresse.