Deux faits de vie m’interpellent : d’une part, les nombreuses demandes de femmes qui viennent à l’église demander à Dieu de pouvoir avoir un enfant. (Lisez les demandes laissées dans les cahiers de prière dans nos églises). D’autre part, le constat bien réel qui concerne nombre de jeunes femmes ayant une sexualité libre, sans engagement. Pour beaucoup de nos contemporains, la sexualité a divorcé d’avec l’amour : elle est détachée de toute idée de relation durable.
Ces deux événements ne semblent pas avoir de point commun. Pourtant sans être médecin, sans me prononcer sur le terrain scientifique ou même psychologique, je m’interroge : La détresse que provoque l’infertilité de ces femmes qui désirent un enfant, n’est-elle pas le fruit amer de la contraception chimique (pilule) qui promet la toute puissance aux femmes qui veulent vivre une sexualité séparée de la fécondité ?
Les enseignements de l’Eglise sur une éthique sexuelle sont souvent rejetés d’un revers de main sans réflexion, par beaucoup : même par des catholiques ! Bien loin d’imposer un point de vue impératif, la parole de l’Eglise n’a-t-elle pas, pour objectif premier de soutenir et de promouvoir la dignité et la responsabilité de toute personne humaine ? La sexualité n’a rien d’abject ou de tabou. Elle est un outil au service de l’amour et de la vie. Chacun doit être conscient et lucide sur ses actes, dans une société où l’on condamne bien justement des criminels sexuels, sans dénoncer les causes de tant de drames humains : la pornographie ; les comportements individuels irresponsables. Et si le chrétien avait quelque chose à vivre de prophétique, jusque dans sa sexualité ? Peut-être, un chemin vers Noël, la fête de la Vie !