Jeanne d’Arc a fait la Une de l’actualité, à l’occasion du 600° anniversaire de sa naissance. Mais les agitations et récupérations politiques dont cette jeune fille fait l’objet n’ont jamais mentionné la foi et les motivations spirituelles qui ont conduit cette jeune bergère de 16 ans à partir délivrer Orléans. Jeanne d’Arc, figure de l’Histoire de France, avec les imprécisions qui entourent son action, fut la victime politique d’enjeux qui la dépassèrent. L’Eglise, elle-même fut la complice, par certains de ses membres, de sa condamnation.
Parler de Jeanne d’Arc sans évoquer sa foi simple, son amour de l’Eglise, sa devise : « Messire Dieu, premier servi », c’est trahir l’histoire. Bien loin des clichés et des récits légendaires, autant qu’on puisse en juger, la vie de Jeanne d’Arc, et même sa mort, nous donnent à voir combien la primauté de la foi sur toute autre considération, et l’engagement citoyen ont été au cœur de son parcours.
Aujourd’hui, et à la veille d’échéances électorales importantes, alors que Dieu disparaît de l’horizon, il faut du courage, celui de Jeanne sans doute, pour
s’engager en politique au service du Bien commun. Avec des convictions solides, ceux sui seront élus auront à relever de grands défis pour notre pays. Chapeau à ceux qui s’engagent, non pour se
servir, mais pour servir ! Et si Dieu, même incognito, est servi à travers leurs combats et leurs choix politiques, pour que l’homme, tout l’homme, et tout homme soit grandi,
alors nous ne pouvons pas rester indifférents.