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 Le presbytère virtuel d'un prêtre

Site d'un prêtre catholique engagé au cœur du monde... Voici mon presbytère virtuel, sans porte ni sonnette. Entrez, et venez voir ! Vous voulez voir à quoi ça ressemble un cyber curé ? Venez donc faire un tour chez moi ! La vie c'est trop important pour ne pas la réussir ! .... . . C'est aussi mon objectif ... Pas vous ?

Susciter la liberté d'une réponse

Publié le 26 Août 2006 par Xavier Cormary in Sacerdoce

 

Je ne crois pas que les vocations particulières soient moins nombreuses que par le passé. Parmi les jeunes croyants, je rencontre dans mon ministère de prêtre un grand nombre de jeunes qui ont déjà réfléchi à s'engager sur un chemin particulier au nom de leur foi. Il n'est pas si saugrenu que ça d'envisager d'être prêtre. Pourtant, peu de ces jeunes répondent et font le pas. Il me semble que plusieurs facteurs sont en cause :

 

1- le manque de personnes capables d'accompagner sérieusement la vie spirituelle de ces jeunes : peu de prêtres ou de laïcs ont conscience que l’accompagnement spirituel puisse constituer une priorité pastorale. Beaucoup de jeunes n'osent pas demander un accompagnement à un prêtre surtout s'il paraît débordé... D'autres ne perçoivent que la dimension de direction spirituelle qui fait peur ou rebute.

 

2- La quasi absence de chrétiens qui manifestent leur désir de prêtres ou de vie consacrée pour leur communauté n’encourage pas les jeunes qui se sentent habités par cet appel à le creuser. Interpeller avec délicatesse et discernement un jeune, ce n’est pas l’enfermer dans un carcan mais susciter en lui la liberté qui lui permettra de creuser l’Appel qui perçoit en lui. Sa vie intérieure sera confirmée par un écho extérieur.

 

3- j’ai aussi été récemment confronté à une situation paradoxale : des jeunes engagés dans la vie de l’Eglise sont parfois un peu piégés par le regard que des prêtres ou des chrétiens projettent sur eux. Ils se sentent un peu étiquetés « futur prêtre » ou « future bonne sœur » à cause de leur implication généreuse dans leur paroisse ou un mouvement d’Eglise. S’il l’interpellation est bonne et nécessaire, gardons-nous de décider à la place du jeune le chemin qui doit être le sien. N’est-ce pas le meilleur moyen de décourager une démarche sincère ?

 

 

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B
<br /> tant que l eglise catholique se bornera a annuler la parole de la sainte Bible pour appliquer une tradition  constituee de lois  d un homme (le Pape ) rien de positif ne sortira<br /> Dieu a dit: je mets devant toi la benediction et la malediction( deuteronome 11-26.28)<br /> obeis a mes commandements  en les mettant en pratique et moi dit DIEU je benirai sinon....<br /> <br /> <br />
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N
Croyez bien que ce genre de chose s'entend, et s'entend très bien, même si ce n'est pas avec les oreilles ! Si il y a besoin que cela s'entende.... y a pas photo ! Et pas que les jeunes hein ? Pas trop faire de jeunisme !Mais, trouver quelqu'un, compétent, expérimenté qui prend un peu l'affaire au sérieux etc... et qui saura aider un peu dans le débroussaillage et le discernement de tout cela, ce n'est pas gagné d'avance manque de prêtres et de personnes formées ! Et en plus, il faut que les personnalité ailent bien, que le courant passe bien ! *Dans cette affaire là, Dieu ne laisse pas tomber. si les choses doivent se faire, il faut faire confiance et les difficultés trouvent leur solution, j'en suis persuadée.Que voulez vous dire Anne Marie quand vous dites que vous doutez de la réelle liberté de ce choix ? Il me semble que Dieu a donné à l'humain sa liberté non ? Elle est bien réelle et bien concrête.
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E
Cher Xavier, La vocation, la prêtrise... Délicat choix de vie, qui implique nombre d'étapes: entendre "l'appel", le décrypter, le comprendre et enfin l'accepter. Renoncer à une vie dite "normale", rejeter l'amour si "pauvrement" humain et faire ce choix curieux qui peut sucsiter incompréhension, voire rejet des proches. Dire qu'on ose les dénommés "heureux élus!", j'avoue que personnellement je les plains plus que je ne les admire, et je m'interroge sur la réelle liberté de ce choix. Dieu accepterait il que son "élu" refuse cet "appel?"Emilie
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