La morale du pape et la morale de Soeur Emmanuelle
On reproche à Jean-Paul II de ne pas avoir répondu à la lettre de Sœur Emmanuelle qui attirait son attention sur la situation de jeunes filles en Egypte qui
faisaient des enfants tous les 10 mois ! J’ai entendu dire qu’elle demandait au pape d’autoriser la pilule, ce qui n’est pas exact apparemment. On peut effectivement juger la non-réponse du pape
comme une indifférence. On peut aussi estimer que des situations d’urgence et de misère comme celles qu’a connues Sœur Emmanuelle dans les bidonvilles demandent un discernement spécial pour agir
en conscience.
Plus largement, les positions morales de l’Eglise font souvent l’objet de contestations médiatiques, spécialement dans le domaine de la morale sexuelle, le respect de la vie, la bioéthique… D’ailleurs, comme c'est étrange ! Les positions du pape sur la morale économique (c’est d’actualité !) ou sur les questions écologiques font rarement la une des journaux !
L’Eglise invite à un idéal auquel elle croit, qu'elle considère d'abord comme accessible et surtout vital ! Parce que le bonheur est exigeant et que les exigences morales construisent une vie en abondance (Jean 4). Beaucoup de personnes aujourd’hui ne sont pas capables du jour au lendemain de vivre cet idéal chrétien. Ma mission de pasteur consiste, sans jamais perdre de vue l’idéal évangélique, à inviter les pécheurs que j’accueille, à inviter les hommes qui acceptent l’Evangile comme référence, à avancer pas à pas sur ce chemin à la suite du Christ. Jésus a toujours dit : « si tu veux être parfait, va, vends ce que tu as... Puis viens et suis-moi !» (Mt 19, 21) La foi est donc un chemin, à la suite du Christ ! On n'est pas forcément collé aux baskets de Jésus dès le début du parcours ! Mais on a envie de le suivre et de le suivre chaque jour de plus près ! On n'arrive pas à une vie morale totalement évangélique sans tâtonnements, sans étapes ! Donc, oui ! Il faut faire des efforts ! Il faut se donner les moyens d’une vraie conversion ! Les efforts nous invitent donc à voir l'Evangile et la parole du pape comme un appel et un chemin à emprunter, non comme un paquetage à prendre ou à laisser sans autre possibilité !
Plus largement, les positions morales de l’Eglise font souvent l’objet de contestations médiatiques, spécialement dans le domaine de la morale sexuelle, le respect de la vie, la bioéthique… D’ailleurs, comme c'est étrange ! Les positions du pape sur la morale économique (c’est d’actualité !) ou sur les questions écologiques font rarement la une des journaux !
L’Eglise invite à un idéal auquel elle croit, qu'elle considère d'abord comme accessible et surtout vital ! Parce que le bonheur est exigeant et que les exigences morales construisent une vie en abondance (Jean 4). Beaucoup de personnes aujourd’hui ne sont pas capables du jour au lendemain de vivre cet idéal chrétien. Ma mission de pasteur consiste, sans jamais perdre de vue l’idéal évangélique, à inviter les pécheurs que j’accueille, à inviter les hommes qui acceptent l’Evangile comme référence, à avancer pas à pas sur ce chemin à la suite du Christ. Jésus a toujours dit : « si tu veux être parfait, va, vends ce que tu as... Puis viens et suis-moi !» (Mt 19, 21) La foi est donc un chemin, à la suite du Christ ! On n'est pas forcément collé aux baskets de Jésus dès le début du parcours ! Mais on a envie de le suivre et de le suivre chaque jour de plus près ! On n'arrive pas à une vie morale totalement évangélique sans tâtonnements, sans étapes ! Donc, oui ! Il faut faire des efforts ! Il faut se donner les moyens d’une vraie conversion ! Les efforts nous invitent donc à voir l'Evangile et la parole du pape comme un appel et un chemin à emprunter, non comme un paquetage à prendre ou à laisser sans autre possibilité !