Icône de l'année de l'appel réalisée spécialement par Michaël GRESCHNY, artiste tarnais
Dans notre diocèse d'Albi depuis le mois d'octobre 2005, une année de l'appel a été lancée par Mgr Carré, afin de renouveler une conscience baptismale dans les communautés chrétiennes et de susciter une plus grande attention à toute vocation pour la vie de l'Eglise. Comme membre de l'équipe diocésaine du Service des vocations, je participe d'une manière toute spéciale aux projets et aux propositions faites dans cette année : jetez un oeil sur les propositions concrètes dans le diocèse : http://catholique-tarn.cef.fr
pour ce qui me concerne, et de manière personnelle, je porte un regard assez réaliste sur la situation de l'Eglise et l'avenir des vocations à court ou moyen terme. il est évident la situation de crise que nous traversons pour les vocations de prêtres ou de consacrés n'est pas, comme on l'entend trop souvent, une conséquence du célibat sacerdotal (Voir article sur le célibat : http://icthus.over-blog.com/article-1844021.html ) ou de l'engagement trop difficile que cela représenterait... La crise est d'abord une crise de société, une crise de l'engagement c'est clair, mais aussi c'est surtout une crise de foi ! Dans nos communautés chrétiennes, rares sont les situations porteuses qui puissent donner envie à un jeune de donner toute sa vie à son service. Rares sont les vocations parce que rares sont les communautés et les chrétiens qui veulent des prêtres et le manifestent dans leur vie ! Alors je ne pense pas que l'année de l'Appel puisse faire des miracles et donner envie à nombre de jeunes de s'engager dans l'Eglise, telle qu'elle se présente aujourd'hui. Par contre je crois que l'objectif premier de cette initiative, c'est de rappeler aux chrétiens que s'ils veulent de sprêtres, des religieuses, des consacrés, s'ils veulent aussi des familles chrétiennes, ils ont à les susciter, à les soutenir, à les accompagner ! On n'a jamais vu un prêtre naître dans un chou ou une religieuse dans une rose !