Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit.
Aux jeunes de cinquième qui font leur Profession de foi en ce mois de juin
Mes chers enfants,
Vous venez de passer 3 jours à Lourdes, et je viens de recevoir les lettres que chacun d’entre vous m’a adressées. Je dois vous
dire combien ce que vous exprimez dans vos lettres est beau et grand (si je ne regarde pas les fautes d’orthographe bien sûr !) L’une d’entre vous dit qu’elle est fière d’être mon enfant
bien aimée. Un autre me dit qu’il est bien dans sa peau. Un autre encore dit que tout va bien pour lui, à part ses notes à l’école ! Un garçon dit aussi que plus il pense à moi, plus sa vie
est belle !
Plusieurs d’entre vous évoquent aussi les problèmes qu’ils connaissent dans leur famille, avec leurs parents, la maladie de
l’arrière-grand-mère ou la mort d’un grand parent. J’accueille ces souffrances et ces cris avec tendresse…
En ce jour de votre profession de foi, je veux vous redire mon Amour. Vous avez découvert que rester fidèle à mon Fils Jésus, c’est
demeurer dans mon amour. Que demeurer fidèle à Jésus, c’est écouter et mettre sa Parole en application. J’ai envoyé mon Fils dans le monde pour vous dire et dire à tous les hommes à quel point je
les aime.
Beaucoup d’hommes et de femmes aujourd’hui se détournent de moi. En fait, ils se détournent de l’image qu’ils ont de moi ! Dans
l’idée de beaucoup, je serais un Dieu injuste, qui punirait les méchants et qui aimerait regarder les hommes souffrir. Ecoutez la parole de Jésus : « C’est la paix que je vous
donne. » Ma paix, c’est ce que j’ai de plus précieux. Et par mon Esprit-Saint, je voudrais que tous les hommes accueillent ce don de mon amour.
Jésus n’est plus parmi vous, il est parti mais il reste avec vous. Et justement, c’est par mon Esprit d’amour que ma présence demeure
au cœur des hommes. Pas d’Esprit Saint dans votre vie, pas de Jésus-Christ vivant en vous !
Je sais que plusieurs enfants aujourd’hui vont aussi faire leur première communion. Communier, c’est me permettre à moi, Dieu,
d’entrer dans votre cœur pour vivre dans votre Corps. Communier souvent, et recevoir mon pardon, comme vous l’avez fait à Lourdes dans la prairie jeudi matin, c’est me laisser le champ libre pour
que je vienne en vous faire mon œuvre d’amour dans votre vie… Pour que je sois avec vous tous les jours, recevez souvent le Corps du Christ, et accueillez comme un trésor merveilleux le pardon
que je vous offre !
Dans sa lettre, l’un de vous me dit combien il a apprécié de pouvoir partager sa foi avec les autres. Un autre me dit combien il a
trouvé l’abbé Cormary sympa !
Je voudrais vous dire quelque chose de difficile mais de super important : On ne peut pas demeurer dans mon amour en
restant seul dans son coin. Pour être chrétien, on a besoin d’être à plusieurs, comme moi, Dieu j’ai besoin d’être à plusieurs pour être Dieu avec mon Fils et l’Esprit-Saint.
Si tu ne restes pas en lien avec d’autres chrétiens pour prier, pour discuter, et partager tes questions et tes doutes, ta foi mourra
bien vite, et je deviendrai pour toi un étranger sans que tu t’en rendes compte !
J’ai envoyé pour vous dans le Tarn, Pierre-Marie. Je l’ai chargé de guider les chrétiens du Tarn. Je crois que lui aussi, vous a
adressé une lettre vendredi. L’avez-vous relue ? L’avez-vous fait lire à vos parents ? Ce que vous dit Pierre-Marie, votre évêque, dans sa lettre est une manière d’envisager
sérieusement comment rester chrétien dans ce monde que j’aime.
Je termine ma lettre… Sinon, je crois que vous penserez que je ne fais que parler sans agir dans votre vie. Bien au contraire !
L’un de vous dans sa lettre me pose cette question : « Pourquoi je suis sur terre ? » La réponse est au fond de son cœur. Mais je crois que si je l’ai mis sur cette terre,
c’est pour qu’il devienne vraiment ce qu’il est : devenir un saint : un saint qui aime !
Signé : Votre Père,
avec son Fils Jésus-Christ, unis
dans l’Esprit-Saint.