Da Vinci code
Un roman à l’eau de Rome ?
Je n’ai pas lu le roman de Dan Brown Da Vinci code. D’ailleurs, je n’ai pas envie de le lire. On m’a prêté un exemplaire du livre, et je l’ai feuilleté… Je n’aime pas les livres si épais. Il faut toutefois admettre le génie de l’auteur. Son audace réside dans le fait de faire un roman à partir de faits, de lieux et d’objets réels, de détourner leur sens premier pour les asservir à la cause de l’histoire imaginaire de son livre. Et c’est sans doute cela qui a fait du Da Vinci code un succès de librairie ! Sans compter que le sujet concernant l’Eglise catholique, avec la théorie du complot, est toujours aussi croustillante ! Mais le génie de l’auteur réside aussi et surtout dans le fait que, depuis la publication de son livre, Dan Brown n’a accordé aucune interview aux journalistes qui ont mis en lumière les incohérences historiques et religieuses de son livre. Evidemment, devant l’absurdité de certains des symboles qu’il détourne, il aurait été forcé de reconnaître tout ce qu’il a inventé au service du Da Vinci code. Sans démenti, le doute demeure !
La seule malhonnêteté de Dan Brown est de mentionner dans l’avant propos de son livre la véracité historique des éléments de son roman. Ce n’est que de la poudre aux yeux, mais cette authenticité fictive lui aura permis d’encaisser des millions de dollars… Et ce n’est pas fini, il attend désormais les droits cinématographiques de son roman, porté à l’écran ... Bravo M. Brown ! Remerciez au moins l’Eglise d’avoir été le bouc émissaire de vos élucubrations mystico-romanesques.
Xavier Cormary
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