Pour signifier et prolonger l’attention privilégiée portée par Jésus aux malades... et parce que ceux-ci ont bien besoin de ce sacrement du
réconfort de Dieu !
La maladie, la maladie grave, « remet beaucoup de compteurs à zéro » : il faut réapprendre bien des choses. Les gestes les plus simples parfois. Et aussi la prière.
Alors qu’on aurait tout spécialement besoin de Dieu, on ne sait plus comment lui parler. C’est un risque pour la foi, l’espérance et la charité : la révolte est parfois proche, avec le
repliement sur soi et sur ses malheurs, l’isolement dont on souffre et qu’on risque en même temps d’entretenir, le regard sur les autres plus difficilement bienveillant...
Mais cela peut être aussi un temps d’approfondissement , de redécouverte de la vraie valeur des choses, des personnes... On hésite évidemment à dire une chance, même si certains, à l’expérience,
le disent très clairement.
Par le sacrement, les malades sont appelés et aidés à vivre dans la confiance le chemin parfois très rude qu’ils ont à parcourir.