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 Le presbytère virtuel d'un prêtre

Le presbytère virtuel d'un prêtre

Site d'un prêtre catholique engagé au cœur du monde... Voici mon presbytère virtuel, sans porte ni sonnette. Entrez, et venez voir ! Vous voulez voir à quoi ça ressemble un cyber curé ? Venez donc faire un tour chez moi ! La vie c'est trop important pour ne pas la réussir ! .... . . C'est aussi mon objectif ... Pas vous ?


Comment s’y prendre pour porter la Communion à un malade ?

Publié par Xavier Cormary sur 2 Janvier 2006, 23:53pm

Catégories : #Malades

Le principe qui doit guider notre attitude est le respect dû à la fois au Saint Sacrement, qui est le trésor de l’Eglise, et au malade, invité à le recevoir.
C’est ainsi que d’ordinaire, c’est dans une custode fournie par la paroisse ou le Service Evangélique des Malades - ou, au moins, dans un récipient digne et propre - que l’on transporte l’hostie consacrée. On veille aussi à aménager, même sommairement, les lieux près du malade pour ne pas déposer le Saint-Sacrement près des reliefs du repas ou au milieu de toutes les boîtes de médicaments !
On aide ensuite le malade et son entourage à se recueillir et à prendre conscience de l’importance de Celui qui se donne dans l’hostie consacrée : si le malade est seul dans sa chambre, on peut lui suggérer d’éteindre la télévision ou la radio ; le Seigneur peut passer avant la tasse de thé ou le feuilleton télévisé !
Même en cas d’urgence, on ne distribue jamais la Communion sans avoir auparavant écouté au moins un court passage de la Parole de Dieu, elle aussi capable de nourrir les croyants.
Surtout, on ne distribue pas le Saint-Sacrement “ par surprise ”, à quelqu’un qui n’en n’a pas exprimé le désir ou ne s’y est pas du tout préparé (surtout si l’on n’est même pas sûr qu’il ait été baptisé !). Il faudra donc être vigilant quant à la conduite à tenir au moment de la Communion à l’égard du malade (est-il bien conscient ?) et de ceux qui entourent le malade à ce moment-là (sont-ils chrétiens ? Ont-ils déjà communié ? Désirent-ils réellement communier en même temps que le malade ?).
Si le malade a du mal à déglutir, on aura choisi de préférence, parmi les hosties consacrées, une hostie fine, quitte, s’il le faut, à la fractionner préalablement pour n’en donner qu’un morceau et à faire avaler ensuite une gorgée d’eau au malade.
Après la Communion, on aide le malade à se recueillir par quelques instants de prière silencieuse. Si l’on porte régulièrement la Communion à un malade ou à une personne âgée, on peut lui rappeler la possibilité pour lui ou pour elle de rencontrer un prêtre en vue de recevoir le sacrement du pardon, tout spécialement à l’approche de Pâques.

 

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A
<br /> <br /> J'ai porté une fois la communion à un malade: c'était mon papa. J'allais le voir le plus souvent en semaine, mais pour une fois j'étais là le dimanche. Avant que je quitte la maison pour aller à<br /> la messe, maman m'a confié la custode. En revenant je suis allée auprès de papa qui venait de suivre la messe à la télévision et je lui ai donné la communion. C'était un moment très fort et<br /> en écrivant ces lignes, 9 ans plus tard, j'en ai les larmes aux yeux.<br /> <br /> <br /> Papa avait reçu le sacrement des malades. Nous en avions parlé bien avant qu'il soit malade, parce que sa soeur ne l'avait reçu que peu avant sa mort et l'un de mes frères et moi avions dit que<br /> c'était dommage d'avoir attendu le dernier moment pour recevoir ce sacrement, que l'Esprit Saint venait aider le malade à vivre, pas à mourir. Le jour où il a demandé à son curé de recevoir ce<br /> sacrement il était très ému et le jour où il l'a reçu, il était HEUREUX, comme un gamin qui vient de recevoir un meveilleux cadeau.<br /> <br /> <br /> <br />
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