Le principe qui doit guider notre attitude est le respect dû à la fois au Saint Sacrement, qui est le trésor de l’Eglise, et au malade, invité à le recevoir.
C’est ainsi que d’ordinaire, c’est dans une custode fournie par la paroisse ou le Service Evangélique des Malades - ou, au moins, dans un récipient digne et propre - que l’on transporte l’hostie consacrée. On veille aussi à aménager, même sommairement, les lieux près du malade pour ne pas déposer le Saint-Sacrement près des reliefs du repas ou au milieu de toutes les boîtes de médicaments !
On aide ensuite le malade et son entourage à se recueillir et à prendre conscience de l’importance de Celui qui se donne dans l’hostie consacrée : si le malade est seul dans sa chambre, on peut lui suggérer d’éteindre la télévision ou la radio ; le Seigneur peut passer avant la tasse de thé ou le feuilleton télévisé !
Même en cas d’urgence, on ne distribue jamais la Communion sans avoir auparavant écouté au moins un court passage de la Parole de Dieu, elle aussi capable de nourrir les croyants.
Surtout, on ne distribue pas le Saint-Sacrement “ par surprise ”, à quelqu’un qui n’en n’a pas exprimé le désir ou ne s’y est pas du tout préparé (surtout si l’on n’est même pas sûr qu’il ait été baptisé !). Il faudra donc être vigilant quant à la conduite à tenir au moment de la Communion à l’égard du malade (est-il bien conscient ?) et de ceux qui entourent le malade à ce moment-là (sont-ils chrétiens ? Ont-ils déjà communié ? Désirent-ils réellement communier en même temps que le malade ?).
Si le malade a du mal à déglutir, on aura choisi de préférence, parmi les hosties consacrées, une hostie fine, quitte, s’il le faut, à la fractionner préalablement pour n’en donner qu’un morceau et à faire avaler ensuite une gorgée d’eau au malade.
Après la Communion, on aide le malade à se recueillir par quelques instants de prière silencieuse. Si l’on porte régulièrement la Communion à un malade ou à une personne âgée, on peut lui rappeler la possibilité pour lui ou pour elle de rencontrer un prêtre en vue de recevoir le sacrement du pardon, tout spécialement à l’approche de Pâques.
Comment sy prendre pour porter la Communion à un malade ?
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