Une fois n'est pas coutume, en ce jour d'élection, je réagis avec mes tripes à l'élection de notre nouveau Président. On pourra me reprocher mon parti-pris, mais je dirai à la rigueur que je m'en moque tellement j'ai été touché par le moment historique que nous vivons.
J'ai écouté le discours de M. Nicolas Sarkozy ce soir et j'ai été profondément ému et bouleversé par l'expression et la gravité de ses propos. Au delà des mots et des combats qui se dessinent pour lui, au delà des paroles fortes adressées aux européens, aux américains, aux pays africains, au delà de ce désir affiché de redonner à la France sa dignité, j'ai été touché par la sincérité qui se dégageait du regard de cet homme. Nicolas Sarkozy, un homme qui, ce soir, m'est apparu humble, et qui veut entrainer le peuple français entier sur un chemin nouveau. En respectant les divergences mais en s'engageant sur ses convictions, pour ce qui est plus grand que les divisions : l'intérêt supérieur de la France et des hommes, des femmes qui vivent dans ce pays. Il a aussi souligné avec force son souhait de tenir compte des plus brisés, des exclus. Si on peut réfuter certaines des idées ou même une personnalité avec ses ambiguités, je ne pense pas qu'on puisse profondément être en désaccord avec ce projet.
Ce soir, ce que j'ai entendu fait naître en moi, comme en beaucoup sans doute, un immense espoir. Je souhaite et je veux m'engager dans mes responsabilités et avec les moyens qui sont les miens, afin que, ensemble tout devienne possible pour les françaises et les français, et que notre monde soit renouvelé pour que grandisse justice et paix entre les hommes !