...Donc je n’aide personne !
Secours catholique ; Médecins sans frontière, CCFD, Chrétiens d'Orient, le calendrier du facteur, Raoul Follereau, le Téléthon, le Jour du Seigneur, RCF et sans oublier le Denier de l’Eglise… Et tant d’autres…
En cette période de fin d’année, les sollicitations sont nombreuses, d’autant que les fêtes de fin d’année sollicitent aussi beaucoup le portefeuille !
Notre société de consommation est évidemment en première ligne, et l’humain, la rencontre et la fraternité ne gardent apparemment pas la place centrale dans les fêtes de fin d’année : les personnes seules restent seules, malgré l’effort de nombreuses associations qui font en sorte de proposer des réveillons solidaires ! Cette période, nous le savons, est aussi hélas, la période la plus chargée en dépressions et suicides.
Face à cette situation de « crise humaine », que pouvons-nous faire ? Les petits moyens de notre foi seront-ils suffisants pour agir ?
Chaque main tendue, chaque rencontre, chaque porte ouverte, chaque coup de téléphone ou carte de vœu envoyée peut devenir un rayon de soleil dans ce monde qui en manque !
Il se s’agit pas de faire des choses extraordinaires, mais de faire extraordinairement une ou deux choses ordinaires pour que Noël soit vraiment la fête de l’avènement du Seigneur, que dans nos mains et dans nos cœurs, Dieu viennent prendre naissance et que l’amour de Dieu se manifeste parmi nous, en nous et à travers nous. A tous, on peut faire quelque chose, et chacun peut semer un rayon de lumière. Ce n’est jamais du temps perdu que d’ouvrir son cœur à celui qui est encore plus pauvre que nous. A travers ce pauvre là, malade, handicapé, isolé, soyons sûr que c’est aussi Jésus que nous rencontrerons !