Quand elles sont clairement exprimées - dans un testament par exemple -, les proches doivent s’efforcer de les respecter et le notaire est là pour les faire exécuter. Elles peuvent avoir donné lieu à un « contrat-obsèques », qui lie l’organisation funéraire avec laquelle il a été conclu.
Mais, d’une manière générale, il s’agit d’une obligation de moyens, pas de résultats : si, par exemple, le prêtre qui officie ou le chrétien qui conduit la célébration des obsèques ne connaît pas le latin, il est clair que la messe - si messe il y a - ne sera pas chantée en grégorien, même si tel avait été le souhait du défunt lorsqu’il avait rédigé son contrat-obsèques ou son testament !
D’ailleurs, pas plus que la souffrance, la mort ne donne tous les droits ! Même à l’approche de la mort, il est des exigences irrecevables et chacun, même pour faire plaisir à un mourant, ne peut s’engager que sur ce qui dépend de lui.