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 Le presbytère virtuel d'un prêtre

Site d'un prêtre catholique engagé au cœur du monde... Voici mon presbytère virtuel, sans porte ni sonnette. Entrez, et venez voir ! Vous voulez voir à quoi ça ressemble un cyber curé ? Venez donc faire un tour chez moi ! La vie c'est trop important pour ne pas la réussir ! .... . . C'est aussi mon objectif ... Pas vous ?

Divorcés remariés... et blessés !

Publié le 20 Septembre 2006 par Xavier Cormary in Exposés sur la foi

Le 28 juillet 2005 : en s’adressant aux prêtres d’un diocèse d’Italie, sur les catholiques divorcés et remariés, le pape Benoît XVI a dit que leur "situation est particulièrement douloureuse pour l’Eglise. Parfois ces personnes se sont mariées par tradition sans être de véritables croyants puis, après un second mariage invalide, découvrent la Foi et se sentent donc exclus de l’Eucharistie".
 
J’ose ici quelques lignes sur ce sujet si sensible de la place des divorcés remariés dans l’Eglise. Tout d’abord, il s’agit de prendre conscience que beaucoup de croyants choisissent la rupture à contre cœur, en ayant bien conscience de rompre un lien sacramentel indissoluble. C’est déjà une réalité qui est source d’une grande souffrance : leur désir de fidélité au Christ et à la Parole donnée devant Dieu est ébréché, abîmé et le regard culpabilisant qui les entoure souvent ajoute à leur propre souffrance. Ensuite, devant l’impossibilité concrète de vivre le célibat, et étant profondément faits pour vivre en couple, ils établissent des liens avec une autre personne. Leur amour ne serait-il pas sincère ? Leur démarche serait-elle seulement humaine ? Dans la foi, les croyants espèrent que dans cette relation d’amour nouvelle, ils vont trouver le bonheur qu’ils cherchent et qui a été si profondément blessé par l’échec de leur mariage. Et que Dieu n’est pas étranger à leur soif de bonheur. Beaucoup de divorcés qui se remarient sont conscients de leur situation « anormale ». Ils la vivent d’ailleurs souvent difficilement, parce qu’ils se sentent jugés et en marge de l’Eglise où chacun est appelé à la sainteté : comme si leur situation irréversible les empêchait de continuer de marcher sur ce chemin difficile ! Par ailleurs et c’est vrai, l’Eglise demande aux personnes divorcées remariées de s’abstenir de communier au Corps du Christ. Cette exigence, souvent incomprise et remise en cause, qui accentue le sentiment d’exclusion, doit être accueillie et comprise dans la foi profonde en l’Eucharistie et dans son lien avec l’Eglise. Tant de chrétiens communient avec désinvolture ! Communier, c’est désirer le Christ. Communier, c’est vouloir que Jésus vienne remplir notre cœur de son amour. Communier, c’est s’engager sur le chemin de la fidélité à l’Evangile. Communier c’est vivre en Eglise pour devenir ce que nous avons reçu par notre témoignage. Quand nous recevons le Corps du Christ, nous disons notre désir que notre vie soit de plus en plus conforme à l’Evangile. La personne divorcée remariée vit alors une contradiction insurmontable. L’abstinence de communion eucharistique est donc demandée afin de ne pas être en contradiction avec le signe qui est donné dans le Pain rompu. Est-ce pour autant que la personne est « excommuniée » ? Elle est exclue du signe eucharistique, c’est clair ! Mais toute communion ne peut pas et ne doit pas se limiter à un geste extérieur ; communier au Christ peut et doit se vivre de diverses manières. Dans l’assemblée dominicale, les petits enfants qui n’ont pas encore communié et qui s’avancent les bras en croix nous disent un désir profond de recevoir Jésus. Leur démarche n’aurait-elle aucune valeur ? Parfois des adultes, tels ces jeunes enfants, s’avancent aussi bras en croix : certains peut-être divorcés remariés, d’autres mal préparés à communier, d’autres catéchumènes, en marche vers la foi. Les personnes divorcées remariées ont une mission d’une importance inouïe dans la communauté chrétienne : par leur abstinence et leur fidélité douloureuse à ce que l’Eglise propose, ils sont appelés à montrer à tous les baptisés la grandeur et l’importance de l’Eucharistie afin que chacun redonne à ce geste si grand et si beau toute sa valeur et sa solennité pour que le geste extérieur puisse manifester en vérité une communion profonde au Christ à l’intérieur !
 
                                                                                   Xavier Cormary, prêtre
 
 
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B
Sujet bien délicat... Cette article est vraiment clair et ouvert.... Il est certain que les malchanceux de la vie qui ont subit l'échec d'un mariage se sentent trés souvent rejeté par l'église catholique en plus du malêtre d'avoir la sensation d'avoir "loupé" une partie de leur vie. Dur dur... L'échec fait partie de la vie de tout homme qu'il soit chrétien ou non, et il n'épargne personne même s'il se situe dans des proportions moindre.<br /> Je crois que l'important dans tout ça et ne de pas oublier que Jesus est vivant, qu'il est amour et qu'il ne rejette aucun d'entre nous, qui que l'on soit. Il comble la soif que l'on a en lui.
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M
Excusez moi pour les 2 commentaires, mais bien souvent le commentaire ne veut pas partir pour être plublier et nous insistons une deuxième fois et les 2 commentaires arrivent en même temps, pardon mais le principal c'est que le message soit passé
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M
Oh ! quel bel article sur la communion en général. Il faudrait dire ce passage ("communier c\\\'est etc......) avant chaque Eucharistie. Expliquer aux fidèles , l\\\'importance de la communion. On ne va pas communier comme si l\\\'on allait chercher quelque chose sans valeur.  La communion , c\\\'est avancer avec amour et désirer le Christ comme vous le dites Père Xavier. Alors, Zabou the terrible, si votre mère s\\\'avance les bras croisés, je suis sûre qu\\\'il n\\\'y aura pas le regard des autres, nous ne sommes pas là ni pour juger ni pour voir comment se comportent les personnes qui s\\\'avancent vers cette hostie mais elle doit au contraire être heureuse et fière de pouvoir respecter et de rester fidèle au Christ en acceptant de s\\\'abstenir de communier . Que Dieu bénisse votre mère et lui donne le courage d\\\'aller aux célébrations , d\\\'avancer avec Amour et  avec les bras croisés. Le Seigneur l\\\'aime comme elle est, et sera à ses cotés dans la procession  qui l\\\'amènera devant le corps du Christ et sera bénit par le Prêtre. 
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M
Aucun rapport avec le sujet<br /> juste 2 désideratas<br /> - que les chrétiens , les musulmans , les croyants envahissent le web ( spam de lien de sites comme le votre, blog , site) <br /> - qu'ils envahissent la presse écrite et tous les forums du net<br /> l'heure n'est plus aux alternoiements. Je ne comprends pas qu'un terrain aussi vaste et qu'une invention aussi prodigieuse qu'internet par l'échange instantané qu'il permet de créer , par la somme de connaissances exploitables ne donne pas plus libre cours à de la théologie voir à de l'humanisme pur et gratuit.Même chez les blogs amateurs c'est toujours moi moi moi moi<br /> enfin juste une remarque amicale et pacifique, je lis le Coran et ça ne fait pas de moi un fanatique, loin de là.<br /> Jérôme.
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M
Oh ! quel beau commentaire sur la communion. Il faudrait dire ce passage "communier c'est........" avant chaque Eucharistie. Expliquer aux fidèles, l'importance de la communion. On ne va pas communier comme on va chercher quelque chose sans importance ,  on n'y va pas non plus pour faire bien ou  suivre tout simplement les autres. La communion c'est avancer avec amour et désirer le Christ comme vous le dites Père Xavier . Alors Zabou the terrible, si votre mère s'avance les bras croisés, je suis sûre qu'il n'y aura pas le regard des autres, nous ne sommes pas là pour juger ni pour voir comment se comportent les personnes qui s'avancent vers cette hostie mais elle doit au contraire être heureusE et fière de pouvoir respecter et être fidèle au Christ en acceptant de s'abstenir de communier. Que Dieu bénisse votre mère et lui donne le courage d'aller aux célébrations et d'avancer vers le Corps du Christ avec Amour les bras croisés.
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