Quel gueuleton ! Nous n’étions pas chez Bocuse, mais le menu n’était pas dégueu. Invitation à Lyon pour le repas national du MEJ… Fallait y penser... 1200 jeunes méjistes en semi liberté, réunis par un grand désir : faire de ces 4 jours des instants un repas **** ! Le pari
a-t-il été réussi ? Demandons aux jeunes concernés (invitation subtile à ceux qui y étaient et qui lisent ces lignes de laisser un
commentaire !) Franchement, je ne veux pas me la péter parce que j’étais dans l’équipe en cuisine, mais il m’a semblé que le menu que nous avons proposé a vraiment été des moments
appétissants : le spectacle de Vincent Buron, Georges ou le fils ainé, le temps de la Réconciliation les rencontres des paroisses lyonnaises pour la
messe samedi soir, la célébration de clôture avec le cardinal Barbarin ont été des plats de résistance qui m’ont délecté et je crois ont rassasié pas mal des
jeunes présents. Mais ce qui a sans doute le plus comblé ma faim, n’est-ce pas de voir ces jeunes arrivés affamés repartir avec dans le ventre (et dans le cœur) de la nourriture consistante qui
les aidera à passer l’hiver, et peut-être plus ! Donnez-leur de la merde, vous aurez des jeunes de merde ! Donnez-leur le goût des bonnes
choses, des belles choses et vous construirez des jeunes lumineux, affamés de ces nourritures qui n’ont rien à voir avec la «fast-food indigeste» qu’on sert pour eux dans trop de restaurants de notre société !