Il n’est pas rare d’entendre les gens se lamenter sur ce qui ne va pas dans ce monde : l’indifférence et la solitude, la corruption et le favoritisme, l’insécurité et la perte des valeurs de solidarité et de partage, la délinquance et le chômage… La liste de griefs pourrait ressembler à une liste noire adressée au Père Noël … On a rarement l’occasion de poser un regard d’espérance sur ce qui va bien, ce qui est beau et digne d’être mis en lumière !
Un journaliste demandait un jour à Mère Teresa de Calcutta, qui soignait les lépreux dans les bidonvilles en Inde ce qu’il faudrait changer pour que cela aille mieux dans l’Église et dans le monde. La réponse est venue, simple et limpide : "Ce qu’il faudrait changer ? Mais vous et moi, cher monsieur !"
On peut toujours se lamenter, et désespérer face à tant de maux et de détresses. La plus grande pauvreté que Noël nous enseigne : ce sont les portes qui se ferment face à la fragilité d’une femme enceinte. Noël, c’est l’occasion de prendre vraiment un chemin de conversion pour nous habituer à reconnaître Dieu qui vient frapper à notre porte : ouvrirons-nous nos cœurs en changeant véritablement nos manières de penser et d’agir ? Ferons-nous cet effort pour que Jésus soit accueilli, même dans un cœur qui ressemble à une étable froide et pas très propre ! N’attendons pas que le monde change pour nous convertir : Noël, c’est aujourd’hui, Noël c’est pour toi, c’est pour moi.
Noël C’est une lumière dans la nuit qui resplendit au dessus d’un cœur ouvert et accueillant, prêt à laisser Dieu s’installer chez Lui ! Dieu avec nous, Emmanuel !