On voit ici que la syntaxe peut servir la théologie ! En effet, le mot "confirmants", construit sur le participe présent, désignerait "ceux qui sont en train de confirmer"... la foi de leur baptême ou le choix jadis fait par leurs parents de les faire baptiser. Or le rituel parle plutôt des "confirmands". Les latinistes reconnaîtront ici une forme verbale dérivée du gérondif qui signifie "ceux qui doivent être confirmés". La nuance est de taille, puisque le sujet de la Confirmation n’est pas celui qui "fait" sa Confirmation comme il passerait un examen, mais l’Esprit Saint qui affermit les disciples pour en faire des témoins !