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 Le presbytère virtuel d'un prêtre

Le presbytère virtuel d'un prêtre

Site d'un prêtre catholique engagé au cœur du monde... Voici mon presbytère virtuel, sans porte ni sonnette. Entrez, et venez voir ! Vous voulez voir à quoi ça ressemble un cyber curé ? Venez donc faire un tour chez moi ! La vie c'est trop important pour ne pas la réussir ! .... . . C'est aussi mon objectif ... Pas vous ?


Et les filles au service de l'autel ?

Publié par Xavier Cormary sur 28 Mai 2006, 20:00pm

Catégories : #Servants d'autel

Chère Mathilde,

En réponse à ta demande, je me permets un éclairage personnel à ta question sur l'opportunité que tu continues de servir à l'autel. J'ai lu quelques articles que tu trouveras sans aucun mal sur un moteur de recherche. La position de l'Eglise est assez claire : le service de l'autel est prioritairement destiné aux garçons, et , au jugement de l'évêque, on accueillera les filles qui pourraient accomplir le service liturgique. Beaucoup de textes recommandent de laisser aux filles les tâches qui ne sont pas directement associées au service de l'autel... Il me semble que c'est une utopie complètement débile que de dire ça : comment mettre cela en pratique dans une paroisse quand on ne sait pas qui va arriver 15 mn avant la célébration ! C'est déjà assez compliqué...

De manière pragmatique, j'encourage et accueille bien volontiers les filles qui se présenteraient pour participer à la vie de l'équipe des servants d'autel, sans distinction de rôles. J'encourage tous les servants, mais d'une manière plus spéciale les filles à découvrir tous les aspects de la liturgie : chant ; art floral ; lectures  afin que le service de l'autel soit un tremplin pour un ailleurs. On ne reste pas servant d'autel à vie, même si j'encourage volontiers des garçons de 15- 20 ans à participer à une équipe de "grands clercs" dans le diocèse. Mais je pense que à partir de 13 ou 14 ans, une fille peut aussi s'impliquer, comme les garçons d'ailleurs,  dans d'autres domaines de la liturgie : la sensibilité artistique des filles, leur sens du beau, leur maturité plus grande, et leur plus grande assurance dans le chant, permet à chacune de prendre sa place dans la communauté en restant engagé dans la liturgie. 

Mathilde, la liturgie est un lieu merveilleux pour vivre sa foi et faire l'expérience de la Rencontre. Jeune, tu as ta place ! N'hésite pas à proposer ton aide ici et là, quitte à bousculer les habitudes : un peu d'air frais dans nos célébrations, pour aller à l'essentiel !

                                    Xavier Cormary, prêtre

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Q
<br /> <br /> Je suis attristé qu'un ministre "ordonné" nous donne l'exemple de sentiments bien désordonnés en tapant avec violence tout ceux qui ne pense pas comme lui.  "L'utopie complètement débile" se<br /> vit plutôt paisiblement dans notre paroisse de campagne. Si dans l'Eglise, certains vous invitent à choquer et bousculer par principe pour se faire entendre, je vous invite, vous qui êtes plus<br /> jeune à vérifier que la Charité est bien présente dans votre acte et vos intentions. Quelle différence dans une telle attitude avec un adolescent perdu ou blessé?  ou encore avec un casseur<br /> de banlieux ?  quel chemin de Vie ?  Décidément, l'Amour n'est pas aimé.  <br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Monsieur,<br /> <br /> <br /> Je ne vous plains pas, je plains les fidèles de votre paroisse qui vous confient leurs enfants pour en faire des enfants de choeur. Ces jeunes ont besoin de repères! Ces repères, en cherchant<br /> bien, vous les avez eus (je vous le souhaite). Ne commettez pas l'erreur de croire que ce sont les désirs des jeunes qui doivent guider l'Eglise. C'est l'inverse. Dites donc à vos jeunes :<br /> écoutez l'Eglise, vous serez heureux. Ne dites pas à l'Eglise : écoutez ces jeunes et faites ce qu'ils vous dictent. Reprenez-vous, il est encore temps.<br /> <br /> <br /> <br />
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J
<br /> <br /> Bonjour,<br /> <br /> <br /> Je dirige le groupe des Servants d'Autel dans ma paroisse. Nous accueillons sans distinction les filles et les garçons. Je trouve qu'il faut accueillir les filles pour plusieurs raisons. Le<br /> service de l'Autel intervient à un moment de la vie où l'on commence à se poser des questions sur sa foi. C'est un très bon moyen pour affermir sa foi, que l'on soit une fille ou un garçon, et si<br /> certains garçons dissernent la vocation sacerdotale je ne voie pas en quoi les filles peuvent les géner. Ensuite, si une fille est en recherche, qu'elle décide de servir la messe pour affermir sa<br /> foi et que l'on lui claque la porte au nez, il se peut qu'on ne la revoit jamais. Ce serait alors un contre témoignage. Ensuite, la dernière raison est que dans notre groupe de Servants, il y a<br /> plus de filles que de garçons, et que si nous virions les filles, il y aurrait beaucoup de messes sans Servants .Toutefois je vais le renseigner sur le magistère de l'Eglise car je n'aime pas lui<br /> désobéir.<br /> <br /> <br /> Et ceux qui disent que ceux, comme moi, qui veulent des filles Servants D'autel n'aiment pas l'Eglise, je prie pour eux, car ils n'ont rien compris<br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Tout catholique sent bien "d'instinct", parce que tout se tient, (oui, la Foi catholique,  l'amour de l'Eglise et du Bon Dieu développent une remarquable intuition, et ce dès le plus<br /> jeune âge), que ces débats sont vains, que les enfants de choeur ont toujours été et seront toujours des garçons, pour l'équilibre et le plus grand bien de nos paroisses de<br /> France, et qu'il est grand temps pour nos prêtres de donner des directives courageuses, à l'instar de l'abbé de Mesmay, du grand diocèse de Bayonne. Il est grand temps de remettre à<br /> l'endroit ce que des années d'errements ont biaisé, grand temps d'être ferme ! Qui doit être ferme? Avant tout le curé, qui sent aujourd'hui plus que jamais la pression de ceux qui luttent<br /> pour effacer les repères naturels (rôles de l'homme et de la femme, complémentarité, ...), qui luttent pour nous imposer, à nous qui aimons l'Eglise, un monde où l'homme et la<br /> femme se disputent en permanence les rôles. Et ceci, les ennemis de l'Eglise veulent (l'ont introduit) l'introduire dans nos églises, au nom de tout sauf de l'amour de Dieu et de<br /> celui du prochain ? Le curé doit être ferme pour localement, dans la mesure de ses capacités, rendre leurs repères aux paroissiens désorientés, pour la plus grande joie de tous. Il est<br /> le dernier rempart de la Vérité ! Bon courage, monsieur le curé !!!<br /> <br /> <br /> Un Basque<br /> <br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> Vous qualifiez de "débile" la position même du Saint Siège. Et on s'étonne qu'avec des abbés qui méprisent ainsi les textes des grands sages de l'Eglise, la pratique de la religion se perde.<br /> Avez-vous été ordonné pour obéir aux enseignements de la Sainte Eglise ou pour innover selon votre sensibilité ? Les textes de Benoît XVI (à qui, je vous rappelle, vous devez fidélité et<br /> loyauté), et sa louable position sur l'herméneutique de la continuité, devraient vous éclairer l'esprit sur vos erreurs et votre méprise.<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> En réaction à votre commentaire sur mon blog, je me permets d'attirer votre attention sur le fait que mon qualificatif "débile" s'adresse non aux recommandations<br /> de la hiérarchie catholique mais aux pratiques de terrain en paroisse qui prétendent dissocier les rôles entre garçons les filles pour réserver le service de l'autel aux garçons sans discriminer<br /> les filles !<br /> <br /> Cette pratique, quoi que mise en œuvre ici et là avec fruits, malgré bien des difficultés, me semble débile parce qu'elle veut ménager la chèvre et le chou et il me semble qu'elle crée plus de<br /> problèmes qu'elle n'en résoud.<br /> <br /> <br /> <br />

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