Nos grand-mères parlaient ainsi, au temps où il y avait des "classes" différentes pour les "cérémonies"... L’alternative n’est peut-être pas celle-ci.
Ce qui fait le mariage, ce n’est en effet ni la messe ni la bénédiction du prêtre ou du diacre, mais le consentement échangé par les époux. Et que votre mariage soit ou non célébré au cours de la messe, le ministre ordonné prononcera sur vous une belle prière de bénédiction.
Si vous êtes tous les deux baptisés, que vous participez habituellement à la messe dans votre paroisse et que beaucoup de vos invités sont, eux aussi, familiers de l’eucharistie, il peut être riche de signification de célébrer votre union au cours de la messe qui est, par excellence, le sacrement de l’Alliance. Parlez-en avec le prêtre de votre paroisse. S’il le peut, il acceptera volontiers de célébrer une messe en plus de celles qu’il sera amené à célébrer au cours du week-end.
Dans le cas contraire, surtout si l’un de vous n’est pas baptisé ou à peine catéchisé, il vaut mieux sans doute ne pas brusquer les étapes. La préparation de la célébration à l’église vous amènera déjà à faire le point sur votre foi et donnera peut-être envie à celui de vous deux qui n’est pas chrétien d’engager un cheminement vers le baptême et à l’autre d’achever une initiation chrétienne laissée en suspens. Si vous n’avez pas été confirmé(e), vous pouvez vous préparer à l’être avec les adultes à qui, chaque année, l’évêque confère ce sacrement. Là encore, parlez- en avec l’accompagnateur ! Et mettez-vous en marche, sereinement, le Seigneur vous accompagnera !