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 Le presbytère virtuel d'un prêtre

Site d'un prêtre catholique engagé au cœur du monde... Voici mon presbytère virtuel, sans porte ni sonnette. Entrez, et venez voir ! Vous voulez voir à quoi ça ressemble un cyber curé ? Venez donc faire un tour chez moi ! La vie c'est trop important pour ne pas la réussir ! .... . . C'est aussi mon objectif ... Pas vous ?

Pour mon mariage à l’église, est-ce que ce sera une messe ou une simple bénédiction ?

Publié le 18 Décembre 2005 par Xavier Cormary in Mariages

Nos grand-mères parlaient ainsi, au temps où il y avait des "classes" différentes pour les "cérémonies"... L’alternative n’est peut-être pas celle-ci.

 Ce qui fait le mariage, ce n’est en effet ni la messe ni la bénédiction du prêtre ou du diacre, mais le consentement échangé par les époux. Et que votre mariage soit ou non célébré au cours de la messe, le ministre ordonné prononcera sur vous une belle prière de bénédiction.

 Si vous êtes tous les deux baptisés, que vous participez habituellement à la messe dans votre paroisse et que beaucoup de vos invités sont, eux aussi, familiers de l’eucharistie, il peut être riche de signification de célébrer votre union au cours de la messe qui est, par excellence, le sacrement de l’Alliance. Parlez-en avec le prêtre de votre paroisse. S’il le peut, il acceptera volontiers de célébrer une messe en plus de celles qu’il sera amené à célébrer au cours du week-end.

 Dans le cas contraire, surtout si l’un de vous n’est pas baptisé ou à peine catéchisé, il vaut mieux sans doute ne pas brusquer les étapes. La préparation de la célébration à l’église vous amènera déjà à faire le point sur votre foi et donnera peut-être envie à celui de vous deux qui n’est pas chrétien d’engager un cheminement vers le baptême et à l’autre d’achever une initiation chrétienne laissée en suspens. Si vous n’avez pas été confirmé(e), vous pouvez vous préparer à l’être avec les adultes à qui, chaque année, l’évêque confère ce sacrement. Là encore, parlez- en avec l’accompagnateur ! Et mettez-vous en marche, sereinement, le Seigneur vous accompagnera !

 

 

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C
M. le déserteur,<br /> Je n'ai pas été écouter en Angleterre comment sonne la liturgie, et je n'ai jamais eu l'occasion de venir à Lavaur non plus, venant d'un petit coin de la Suisse "profonde"...<br /> Mais j'ai le (très mauvais) souvenir d'une messe l'été dernier à Salzbourg, avec soliste et musciens... plus un concert qu'une messe, le chanteur devenant plus important que la Parole et l'Eucharistie... <br /> La liturgie doit être au service de Dieu, pas le contraire!<br />  
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C
M.Le déserteur,<br /> Je ne vous connais pas. Je ne sais pas le pourquoi de ce débat. Je voulais simplement dire que vos amis anglais n'ont pas de chance car comme dit le proverbe "qui n'entend qu'un son n'entend qu'une cloche". Apparemment, à ce que je vois ici, la cloche il me semble, c'est peut-être bien vous.
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P
J'ai "déserté"  avant les évênements qui enfiellent vos propos d'amertume, mais je n'en prendrai pas moins de nom, car je ne parle pas que pour moi. Nombreux sont ceux qui pensent comme moi, et n'ont pas les moyens technologiques de le faire savoir.<br /> J'ai déserté en Angleterre. Sachez donc qu'ici, on sait encore ce que signifie le mot musique, même et surtout pendant les offices. On devrait payer un stage dans une cathédrale anglicane à tous les séminaristes français, qu'ils voient ce qu'est une véritable liturgie, concertée, musicale et religieuse, où toute s'assemblée chante à pleins pumons et où les gens ont le sourire de l'introit jusqu'à la sortie, et écoutent la sortie, et applaudissent l'organiste, reconnaissant par là son travail et son talent.<br /> Ce matin encore à l'issue de la messe, en discutant avec l'organiste, celui-ci à ma remarque sur le piètre niveau de la musique liturgique française a répondu "je sais, hélas, toute une tradition perdue". Ce qui va à l'encontre de la politesse anglaise de base. C'est vous dire quelle est notre réputation à l'étranger, pour qu'un anglais manque à ce point à ce qui fait le fond de son comportement social.<br /> Quant au tapage que vous évoquez, écoutez  donc la musique avec votre coeur grand ouvert, et non pas votre mesquinerie de tous les jours recroquevillée (et retirez votre sonotone, aussi), vous apprendrez à apprécier le don de soi que fait à l'assemblée l'organiste à chaque office.<br /> N'ayez crainte, je ne repolluerai point votre blog de mes commentaires acides. Je vous laisse à vos messes grises et mornes, où il faut vraiment avoir la foi chevillée au corps pour ne pas se faire agnostique.<br /> Mais tant que vous n'aurez pas retrouvé le sens du Beau, je crains hélas de ne pas être le dernier à déserter.
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L
bravo Xavier! quand on devient anonyme c'est qu'on fuit, on a peur de le dire en face. A Lavaur, ce n'était plus de la belle musique, c'était du tapage. Désolé! Il fallait le comprendre non pas de claquer la porte monsieur le déserteur.
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X
C'est toujours facile de critiquer en gardant l'anonymat et de fuir en cassant la baraque qui vous a nourri un temps...  je suis prêt à entendre toutes les remarques les critiques... Critique facile de la part de celui qui se barre en douce... Mais les lettres anonymes comme ce commentaire ne mériteraient même pas que je les laisse sur mon blog. Bravo le courage !<br /> Xavier
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