Bonne année :
"Fais de ton mieux, puis laisse faire Dieu..."
Souhaiter une bonne année, n’est-ce pas, au début du mois de janvier, s’attarder à des amabilités faites de bons sentiments et de sincère compassion, qu’on aura vite rangés au placard, une fois la trêve des confiseurs terminée ?
Exprimer des vœux de bonne année, n’est-ce pas dire des paroles superficielles :
- Soit parce qu’on n’a aucun pouvoir pour les réaliser (l’amélioration de la santé de la tata ; la prospérité pour nos enfants, etc.)
- Soit parce que ces paroles sont formelles et finalement ne nous engagent pas réellement, ou nous impliquent peu concrètement dans la durée ?
Dire à tous « Bonne année, bonne santé, du bonheur plein le cœur ! », n’est-ce pas une manière détournée de faire une nouvelle liste au Père Noël en faveur de ceux qui nous sont chers ? Or, le Père Noël n’existe pas…
Notez bien qu’avant Noël, on souhaite plein de cadeaux sous le sapin, et au Nouvel an, on souhaite plein de bonheur et du positif pour nos amis ?
S’il nous fallait à nouveau, dès ce 1er janvier, jouer au Père Noël pour apporter à nos proches cette joie, cette paix, et cette réussite que nous leur souhaitons, nous serions tous sans doute bien démunis pour combler les attentes de ceux qui voudraient voir ces vœux se réaliser sans délai !
Les vœux que nous exprimons devraient se partager en deux catégories :
- D’une part, ce qui est de notre ressort et que nous pouvons améliorer en agissant, au quotidien, dans notre famille ou en facilitant la vie de ceux vers qui nous nous tournons.
- D’autre part, ce qui relève de l’impossible ou du miracle et dont nous devons laisser à Dieu, Maître de l’Impossible, le soin de le réaliser !
Il s’agit donc de faire la différence entre ce qui relèverait d’un engagement personnel qui nous incombe : plus de joie dans la famille, réconciliations, de l’attention et de la bienveillance, et ce qui relève de la puissance et de l’initiative de Dieu : santé, conversions, etc.
Alors, FAIS DE TON MIEUX, parce que ta vie t'appartient, et que ton bonheur, tes chances, et tes talents, ils sont d’abord entre tes mains, puis LAISSE FAIRE DIEU, parce que tout grâce vient de Lui et que c’est en mettant en Lui ta confiance que tu pourras abandonner tes prétentions humaines pour recevoir toute chose comme un don de sa bonté !